Économie/Commerce
Il sera question lors de cette émission, d'un ensemble de dérogations que la République tchèque demandait préalablement à son admission à l'Union et qu'elle ne demande plus.
Un concours de circonstances a fait que le gouvernement tchèque a retiré certaines de ses demandes d'autorisation dérogatoires au droit européen (acquis communautaire). Le secrétaire d'Etat et principal négociateur tchèque avec l'Union, Pavel Telicka, l'a confirmé lors d'une interview au quotidien économique Hospodarske noviny. Par exemple, l'adoption de la loi sur les énergies a joué un grand rôle. "Dès que cette loi est entrée en vigueur, nous n'avions plus besoin de maintenir certaines demandes " a-t-il dit. Il était également important que les deux parties (la Commission européenne et les négociateurs tchèques) se fassent expliquer certaines formulation discordantes de différentes réglementations, et qu'elle se mettent d'accord sur "la nouvelle interprétation" de certaines dispositions acquises et même de la législation tchèque. "Nous savions dès le départ pour trois ou quatre affaires qu'elle n'étaient pas défendables, mais nous ne nous sommes mis d'accord avec les ministères concernés qu'à la dernière minute ", a précisé Tellicka. Le gouvernement tchèque a demandé récemment à Bruxelles l'annulation des demandes d'octroi des exceptions, par exemple, dans le domaine des impôts, dans les branches des télécommunications, des carburants et de l'industrie du bâtiment. En même temps, il a exprimé clairement, pour la première fois, que le marché d'électricité sera libéralisé avant l'admission de la Tchéquie à l'UE, et non jusqu'en 2005 comme il l'a soutenu jusqu'à présent.
La République tchèque étudie l'annulation d'autres demandes de dérogation à la législation européenne, mais, jusqu'à présent, il ne s'agit pas d'un problème actuel.
La renonciation a certaines demandes est due a une continuelle revalorisation des attitudes des deux parties sur les différents chapitres ; c'est souvent aussi que la situation a changé depuis le jour où la demande originale a été élaborée, tant et si bien que la période transitoire n'est plus jugée nécessaire. Bien entendu, les points de vue des différents candidats ne peuvent pas être identiques, car chaque pays a ses propres exigences. Il ne s'agit pas d'une coordination, mais des consultations concernant différentes questions, a expliqué Telicka. Le secrétaire d'Etat a aussi confirmé que la partie tchèque réfléchit sur le retrait d'autres demandes pour les périodes transitoires. "Nous allons encore une fois nous tourner vers le gouvernement, mais ce n'est pas d'actualité, car ce ne serait pas tout de suite. De quoi allons nous parler je ne vous le dirai pas même par inadvertance, a-t-il déclaré. Y a-t-il un secret ? Certainement pas. Le fait est que la Commission européenne renforce de manière évidente sa pression sur les candidats pour qu'ils retirent les demandes pour les périodes transitoires, ce qui simplifie la négociation sur la position de l'Union. Mais elle le fait, parce qu'elle aide aussi à apporter des solutions par l'assistance technique et l'apport financier.