Le cabinet tchèque prépare sa déclaration programme
Le 6 août prochain, la Chambre des députés exprimera ou non sa confiance au nouveau cabinet de coalition, issu des dernières législatives. En attendant, les ministres préparent la déclaration programme gouvernementale.
L'adhésion à l'Union européenne sera une priorité de la diplomatie tchèque pour la période à venir. Le degré d'information sur l'Union au sein de la population tchèque étant assez bas, le ministre Cyril Svoboda désire développer une vaste campagne en la matière. Or, une somme importante devrait être débloquée à cette fin du budget de l'Etat. Le texte élaboré par le ministère des Affaires étrangères voue, aussi, une attention au sommet de l'OTAN de l'automne prochain à Prague, mettant en relief sa dimension politique.
L'orientation politique du nouveau cabinet devrait être axée, en grande partie, sur l'éducation et la science. C'est du moins ce que souhaite Petra Buzkova, nouvelle ministre de l'Education nationale. Cette logique veut que 6% du PIB soient affectés à ce domaine et que les salaires des enseignants s'élèvent pour représenter 130% du salaire moyen en Tchéquie. Ouvrir les écoles supérieures à un nombre élevé d'étudiants et permettre une meilleure adaptation des enfants handicapés à l'école normale, autant de tâches visées par un ressort des plus discutés et des plus critiqués dans le pays.
Le ministère de l'Education nationale n'est pas, bien sûr, le seul à réclamer plus d'argent. Celui du Travail et des Affaires sociales, par exemple, a pour sa revendication des arguments de taille : allocations familiales pour tous, valorisation des retraites, politique active de l'emploi.