Après le déluge

Le Pont Charles a été ouvert au public aujourd'hui

Les pluies et les orages qui étaient attendus avec angoisse, ce mardi, par la population de la Bohême du sud n'ont inondé que quelques caves et sont considérés par les météorologues comme normaux pour la saison. Il est naturel, cependant, que les gens des régions sinistrées par la récente crue regarderont encore longtemps avec inquiétude vers le ciel d'où est venue la catastrophe.

Le Pont Charles a été ouvert au public aujourd'hui
Les pluies et les orages qui étaient attendus avec angoisse, ce mardi, par la population de la Bohême du sud n'ont inondé que quelques caves et sont considérés par les météorologues comme normaux pour la saison. Il est naturel, cependant, que les gens des régions sinistrées par la récente crue regarderont encore longtemps avec inquiétude vers le ciel d'où est venue la catastrophe. Entre temps, on voit se multiplier les signes annonçant que la situation s'améliore bien qu'elle soit encore loin d'être normale. Le Pont Charles, le plus vieux pont de Prague, qui est aussi le symbole de la ville, a été ouvert au public. La fureur des eaux n'a pas endommagé sérieusement ce monument historique, ce qui fait plaisir surtout aux touristes qui, pendant quinze jours, ne pouvaient que le regarder des quais de la Vltava. Parmi les personnalités qui se sont exprimées sur la crue catastrophique il y aussi le Président Vaclav Havel. Le Président s'est déclaré ému par la solidarité des Tchèques et l'aide étrangère lors de cette lourde épreuve. La reconstruction du pays après la catastrophe sera longue, mais elle permettra, d'après Vaclav Havel, de remplacer l'architecture post-communiste, qui est souvent laide, par des édifices plus beaux. C'est aussi une occasion de profiter de nos connaissances actuelles pour protéger l'environnement. Selon Vaclav Havel, bien qu'on ne puisse pas éviter de telles catastrophes, on peut limiter leurs conséquences par des mesures environnementales qui permettront au paysage d'absorber beaucoup plus d'eau que jusqu'à présent...