Le ministre de la Santé: les salaires des médecins n'augmenteront pas

Le Syndicat des médecins tchèque est indigné par l'état des salaires dans le secteur médical et prépare une riposte. Un nouveau tour de négociations avec le ministre de la Santé, Mme Marie Souckova, s'est terminé sans donner satisfaction à la revendication des médecins d'augmenter les salaires. La moyenne actuelle est de 31 600 couronnes, y compris les heures supplémentaires. La réaction du président de l'Ordre des médecins, David Rath, a été vigoureuse: "L'intransigeance de madame le ministre peut lui coûter son siège. De plus, elle peut menacer gravement le niveau des soins médicaux."

Le Syndicat des médecins tchèque est indigné par l'état des salaires dans le secteur médical et prépare une riposte. Un nouveau tour de négociations avec le ministre de la Santé, Mme Marie Souckova, s'est terminé sans donner satisfaction à la revendication des médecins d'augmenter les salaires. La moyenne actuelle est de 31 600 couronnes, y compris les heures supplémentaires. La réaction du président de l'Ordre des médecins, David Rath, a été vigoureuse: "L'intransigeance de madame le ministre peut lui coûter son siège. De plus, elle peut menacer gravement le niveau des soins médicaux."

Les médecins ont décidé d'y réagir par une diminution des heures supplémentaires à 150, par an. Selon la pratique actuelle, un médecin ferait ces 150 heures en 3 mois. La décision aurait pour conséquence l'ajournement de plusieurs mois des opérations planifiées. La solution proposée par la ministre est la suivante: "faire travailler, pendant des services de nuit dans des hôpitaux, des médecins externes qui réaliseraient éventuellement des interventions." David Rath craint le pire. Selon ses dires, les salaires ne sont pas l'unique problème de la santé publique tchèque. Après l'entrée dans l'Union, il y aura une pénurie dramatique de médecins, conséquence de leur émigration économique.