Le ministère des Affaires étrangères tchèques n'a toujours pas pris de décision en ce qui concerne la question du visa d'entrée en Tchéquie pour le Président biélorusse, lors du sommet de l'OTAN.
Alors que les autorités tchèques restent sur le qui-vive quant à l'arrivée éventuelle du président de la Biélorussie, Alesander Loukachenko, pour le sommet pragois de l'OTAN, la partie biélorusse a réagi d'une manière assez violente à la l'éventualité d'un refus de visa. Selon le site Web, Belarus Online, se référant au ministère des Affaires étrangères biélorusse, Minsk réagirait de la manière la plus dure. Pourtant aucun détail sur cette réaction n'a été publié. Le Président Biélorusse est qualifié de dernier dictateur européen. Le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, avait laissé entendre, la semaine dernière, que le chef de l'Etat de Biélorussie ne recevrait pas de visa d'entrée en Tchéquie. Ceci est confirmé par le porte-parole du ministère, Karel Boruvka. Le gouvernement tchèque, lui, a décidé que cette affaire soit pleinement de la compétence des Affaires étrangères. De son côté, le Secrétaire général de l'OTAN, Robertson, s'est refusé à répondre directement à la question concernant la présence du Président biélorusse à Prague. Il est resté sur l'expectative en affirmant que seul l'OTAN décide des participants à son sommet pragois. Il reconnaît pourtant que la Biélorussie est membre du Conseil euroatlantique de partenariat. Cette organisation aura sa session, lors du sommet de l'OTAN.
C'est l'argument utilisé par les autorités biélorusses qui ne voient aucune raison pour le refus de visa d'entrée en Tchéquie au Président Lukachenko. Les autorités biélorusses se sentent aussi offensées par la position de Prague. Le dernier mot reviendra au ministre tchèque des Affaires étrangères, Cyril Svoboda. Que fera-t-il si le Président de Biélorussie demande son visa, seulement à son arrivée, à l'aéroport de Prague ?
