Forum atlantique estudiantin

Forum atlantique estudiantin

Pendant que les participants au sommet de l'Alliance discutent de la sécurité mondiale, des étudiants tiennent, du 20 au 23 novembre, à Prague, leur propre sommet Atlantique. Ils sont près de 180 étudiants d'universités d'une quarantaine de pays, membres de l'Alliance et du partenariat pour la paix, à discuter des défis de l'Alliance et des problèmes de sécurité au 21e siècle. Le sommet estudiantin est un projet de l'Association du Traité Atlantique siégeant à Paris, association qui se propose d'élargir la connaissance générale des questions relatives à l'OTAN. Pour les étudiants, le sommet est une opportunité de rencontrer des représentants de l'Alliance et, pour ces derniers, celle de connaître les opinions de ceux qui, comme l'a dit dans son allocution aux étudiants le président tchèque, Vaclav Havel, créeront la sécurité au XXIe siècle. Voici l'opinion d'un membre de la délégation belge au sommet estudiantin, recueillie au forum de discussion, ce jeudi, au siège de Radio Europe libre: celle de Benoît Verbreuk, qui prépare un diplôme post-universitaire à Bruxelles:

"Ce que je recherche à ce sommet, c'est de pouvoir rencontrer d'autres délégations, de développer des contacts, de confronter les différentes vues au sujet de l'OTAN, parce que c'est maintenant une organisation qui est bien rodée, mais qui reste quand même opaque, même pour des étudiants qui font des recherches dans ce domaine. Au niveau de l'Alliance, il y a de très grands défis qui doivent être résolus, ici, dans le cadre du sommet de Prague. L'Alliance, ce n'est pas une organisation terminée. Elle doit surtout redéfinir complètement ses buts, sa mission, voir quelles sont aussi ses limites, jusqu'à quels pays on peut prendre encore en considération son élargissement. Il faudra se poser beaucoup de questions dans ce cadre, et aussi dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international. Pour ce qui est de notre délégation étudiante belge, ici à Prague, on compte défendre l'idée qu'il s'agit de définir ce que c'est le terrorisme international, et de ne pas tomber, non plus, dans les pièges assez classiques d'essayer de résoudre des conflits et d'atteindre la souveraineté de certains Etats."