La République tchèque a achevé, dans la nuit de lundi à mardi, les négociations avec l'Union européenne sur les questions bilatérales agricoles y compris les quotas de production.
Le négociateur tchèque, Pavel Telicka, a annoncé à l'ambassadeur du Danemark, Skyt Christoffersen, la décision des autorités tchèques d'accepter le quota de bovins de boucheries de 90 300 animaux ce qui était le nombre atteint en Tchéquie en mars dernier, moins 10 %. La Tchéquie a obtenu en échange une augmentation du quota d'amidon de pomme de terre et aussi d'autres allégements. Parmi les acquisitions les plus importantes il y a un accord sur les marques géographiques Budejovicke pivo et Ceskobudejovicke pivo (Bière de Ceske Budejovice) qui seront protégées directement par le Traité sur l'adhésion. On n'a pas trouvé pour l'instant une solution du problème des transports de cabotage, c'est-à-dire du droit des firmes des transports tchèques de vendre leurs services sur le marché des pays de l'Union. Ce problème est particulièrement sensible en Allemagne. Pavel Telicka estime cependant qu'il ne faut pas alourdir le sommet de l'Union, qui aura lieu les 12 et 13 décembre à Copenhague, par les problèmes de transports. Il espère parvenir à une solution lors des négociations sur cette problématique à Berlin. Le seul chapitre important qui reste à négocier lors du sommet de Copenhague est donc le montant des subventions directes pour l'agriculture tchèque, chapitre qui a été rouvert, lundi, par les négociateurs du groupe de Visegrad, réunissant la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la Tchéquie.
