Elections présidentielles dans les coulisses

Vaclav Klaus et Jan Sokol, source: CTK

Deux tentatives infructueuses d'élection du président de la République. La troisième est pour ce vendredi 28 février. L'ultime, peut-être car, à défaut d'élection, ça pourrait être au suffrage universel de départager les partis, mais aussi de s'installer à demeure comme mode définitif d'élection du chef de l'Etat en Tchéquie. Il faudrait donc un référendum sur le texte constitutionnel amendé à cette fin.

Deux tentatives infructueuses d'élection du président de la République. La troisième est pour ce vendredi 28 février. L'ultime, peut-être car, à défaut d'élection, ça pourrait être au suffrage universel de départager les partis, mais aussi de s'installer à demeure comme mode définitif d'élection du chef de l'Etat en Tchéquie. Il faudrait donc un référendum sur le texte constitutionnel amendé à cette fin.

Il ne reste plus que trois jours pour le jour « J ». Le candidat de la Social-démocratie, Jan Sokol, a choisi de partir ce mardi, en offensive de charme, chez les sénateurs et les communistes. Il s'agit de persuader les communistes de voter pour lui, principalement parce que tous les sociaux-démocrates ne lui sont pas acquis.

Mais les communistes, se voyant au centre du départage, montent les enchères. Ils se sentent en position confortable et tentent d'obtenir le maximum en brandissant, comme pour faire peur, le quatrième tour, ou le suffrage universel. Les communistes ont une question simple à l'intention du candidat : Quelle sera ta position vis-à-vis du Parti communiste pour le cas où tu serais président de la République ? Cette question, ils ne la posent pas au candidat n'importe comment, mais bel et bien en public, pour avoir le maximum de témoins. Les autres partis n'auront pas nos voix facilement, disent les communistes.

Deux candidats sérieux, donc, Jan Sokol pour la social-démocratie et Vaclav Klaus pour l'ODS, parti conservateur d'opposition. « Pour nous, ces deux candidats ne sont pas éligibles », dit un membre du parti communiste. Vaclav Klaus n'a pas encore contacté les communistes. Ces derniers disent cependant que pour le cas où ces deux candidats resteraient en lice pour le deuxième tour de cette troisième élection présidentielle, ce vendredi, ils s'entretiendront avec chacun d'eux et négocieront avec les autres partis.

Auteur: Omar Mounir
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