La culture musicale rom
Lors du festival de la culture tzigane « Khamoro 2003 » qui a pris fin le week-end dernier à Prague, nous avons eu l'occasion de rencontrer les membres du groupe français Arbat. Ce groupe a assisté déjà au premier festival tzigane qui s'est déroulé, il y a treize ans, dans la métropole morave Brno. Radio Prague a invité au micro les membres d'Arbat pour vous présenter leurs impressions sur le festival de cette année.
«C'est plein d'émotions. En voyant ce monde tzigane, en écoutant la musique, on a envie de pleurer de joie. C'est bien ce qu'on fait pour les tziganes, ce festival. C'est très important. Bravo Prague ! Bravo ! Bravo ! » Vous avez certainement enregistré que les membres de ce groupe parlent aussi un russe parfait. En effet, certains d'entre eux viennent de Russie et leur création musicale, elle aussi, est étroitement liée à ce pays. D'où le nom du groupe - Arbat.
«C'est une rue piétonne à Moscou, une rue très, très connue comme, par exemple, Montmartre à Paris. C'est la rue des poètes et des artistes. »
La musique du groupe Arbat s'inspire beaucoup de la musique tzigane russe...
«On part sur des musiques tziganes de Russie mais on les arrange à notre façon et dans la tradition française, parisienne. A Paris il y avait beaucoup de cabarets russes après la révolution. A l'époque, toute l'aristocratie russe venait à Paris. Le résultat en était le développement d'une culture parallèle à la musique russe et tzigane. Nous, on essaie de conserver cela. »