Les dirigeants des 25 pays membres et candidats de l'Union européenne se sont retrouvés à Bruxelles. Alena Gebertova qui accompagne la délégation tchèque à ce sommet nous a téléphoné:
"Les débats seront durs", a déclaré le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, à la veille de la tenue de la conférence intergouvernementale et de la réunion du Conseil européen, ce jeudi et vendredi, à Bruxelles. C'est, en effet, après Rome, une nouvelle occasion pour les Quinze et surtout pour les pays adhérants de reprendre leur offensive diplomatique. C'est aussi une occasion pour les représentants tchèques, le Premier ministre Vladimir Spidla, et le ministre Svoboda, de soutenir leurs revendications. La composition de la Commission européenne, la présidence du Conseil et la majorité qualifiée sont pour la Tchéquie les questions prioritaires. La Tchéquie veut notamment un commissaire pour chaque pays et le principe de rotation pour la présidence du Conseil. Les débats n'ont apporté aucune surprise, a dit le ministre Svoboda. Une question donc s'impose: un consensus des 25 à propos de la Constitution européenne sera-t-il atteint, d'ici à la fin de l'année? Toujours selon le ministre Svoboda, la Tchéquie privilégie la qualité, donc on n'a pas besoin de se précipiter.
