Alors que la première équipe de sauveteurs tchèques opérant dans le sud de l'Iran, touché par un catastrophique tremblement de terre, est rentrée, l'aide de la Tchéquie à ce pays se poursuit.
La ville de Bam après le tremblement de terre, photo: CTK
Les pompiers ont donc quitté la ville de Bam, la plus touchée par le tremblement de terre qui a affligé le sud de l'Iran. D'un autre côté, douze sauveteurs spécialisés de la ville de Liberec, en Bohême du nord, sont partis en véhicules tout terrain pour l'Iran. Ils devraient arriver sur les lieux de la catastrophe dans cinq à six jours. Ils participeront aux travaux d'assainissement de la ville. L'aide de l'Etat tchèque à l'Iran devrait atteindre un montant de 700 000 euros. De quoi est-elle constituée ? Nicole Zaoralova, porte-parole du corps des pompiers, précise ce qui vient d'être envoyé, ce lundi.
L'aide tchèque pour l'Iran, photo: CTK
« Lundi, un charter militaire s'est envolé de Prague. A son bord, du matériel pour l'équipe de sauveteurs tchèques opérant dans le Sud de l'Iran, d'une valeur de 200 000 euros. Ce matériel est constitué de tentes, d'abris, de médicaments et de tablettes servant à la purification de l'eau pour la rendre potable. Les pompiers tchèques, qui étaient parmi les premiers sur les lieux de la catastrophe, sont revenus à Prague dans l'après-midi de ce mardi ».
Il n'y a pas que les autorités tchèques qui aident l'Iran touché par un cataclysme. Un grand nombre d'organisations humanitaires et associations civiques ont ouvert des comptes en banque pour rassembler des moyens financiers qui seront mis à la disposition des autorités iraniennes pour la reconstruction de la région : en premier lieu la Croix rouge tchèque, mais aussi la Charité catholique, l'organisation humanitaire, ADRA, ou l'association L'homme en détresse. La Croix Rouge tchèque a lancé une collecte bénévole pour les victimes du tremblement de terre, mais offre aussi une aide financière de ses propres fonds, d'une valeur de 20 000 euros.