Conférence pragoise sur la protection de la couche d'ozone
A part le passé communiste et ses impacts sur la société, un autre sujet fait, en ce moment, l'objet d'un débat en République tchèque : la protection de l'environnement. Prague organise, la semaine prochaine, à l'hôtel Hilton, une conférence des pays signataires du protocole de Montréal, relatif aux substances détruisant la couche d'ozone et adopté le 17 novembre 1987.
En marge de la conférence s'est tenu, ce vendredi, un symposium sur la protection de ce bouclier naturel de la Terre contre les rayons solaires. Il a été inauguré par un éminent spécialiste dans le domaine, le professeur Mario José Molina de l'Institut de technologie de Massachusetts et prix Nobel de la chimie en 1995. Au total 188 pays envoient à Prague leurs représentants : ministres de l'Environnement, chercheurs, membres des organisations gouvernementales et des ONG. "Si le protocole de Montréal n'avais pas été signé, la couche d'ozone au-dessus de l'Europe aurait été, aujourd'hui, réduite de moitié et l'hémisphère austral aurait été encore moins protégé. Plusieurs dizaines de millions de personnes auraient été atteintes du cancer de la peau et de maladies oculaires", explique l'écologiste tchèque Vojtech Kotecky, du Mouvement Arc-en-ciel. A Prague, les experts militeront notamment pour l'abandon des substances dangereuses pour l'ozone, telle le pesticide methyl bromide qui serait encore plus agressif que les fameux fréons.