En Tchéquie, l’industrie automobile ne cale pas encore
Malgré le ralentissement de l’activité, l’industrie automobile reste le moteur de l’économie tchèque. La confirmation en quelques chiffres.
La République tchèque est le premier producteur automobile en Europe centrale (1,427 million de voitures produites en 2019, soit une baisse de 0,7% par rapport à 2018) et le cinquième en Europe (derrière l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni).
Ceux-ci ont perçu un salaire moyen de 43 949 couronnes (1 758 euros), soit une hausse là aussi de 6 % en l’espace d’un an. Ce niveau de rémunération a dépassé de 31,5 % le montant du salaire brut mensuel moyen pour la République tchèque, toutes activités confondues.
Cette croissance des salaires ne devrait cependant pas se poursuivre cette année, selon les analystes, ou alors à un niveau moindre en raison, entre autres, de l’évolution de la situation économique dans le monde, des normes antipollution en Europe (instauration de tests d’émissions), des barrières douanières, des incertitudes liées au Brexit ou encore du repli de certains marchés importants comme la Chine, l’Allemagne ou le Royaume-Uni.
Les chiffres ont été communiqués, jeudi, par l’Association de l’industrie automobile (SAP). Selon cette dernière, des données traduisent le ralentissement constaté en 2019 dans l’industrie automobile, et ce bien que celle-ci continue de participer à près d’un quart du total des exportations tchèques et à un tiers des investissements réalisés dans le pays dans la recherche et le développement.