A Prague, deux français à l’assaut de la pâtisserie
Nouvelle-née dans le monde des entreprises à Prague, une start-up propose à ces usagers un système de livraison de pâtisseries. Rencontre avec Stéphane Poignant et Nicolas Baudron, les deux Français à la tête du projet.
« Sweet Delivery est un concept très simple : nous avons des pâtisseries partenaires avec qui nous travaillons, elles nous proposent des produits principalement sucrés que nous rendons disponibles sur notre e-shop, et nous assurons la livraison directement aux consommateurs. »
Pour se faire connaître, Sweet Delivery a lancé une campagne de communication sur les réseaux sociaux. Les comptes Facebook, Twitter et Instagram de l’entreprise, qui fonctionnent en tchèque, en français et en anglais, proposent plusieurs photos de produits et offres promotionnelle. Un lancement numérique qui, aux yeux de Stéphane, porte ses fruits :
« Dès le premier jour, nous avons eu une commande de masse : une galerie qui avait besoin de pâtisseries pour un vernissage ; c’est aussi une commande régulière puisqu’elle est mensuelle. Cela a donc commencé vite, maintenant il faut encore que l’on se fasse connaître, que l’on nous fasse confiance et que l’on montre que nous proposons un service de qualité. »
La start-up entend surfer sur la vague des services de livraisons. Tandis que les rues françaises sont parcourues de long en large par les livreurs de Deliveroo et Uber Eats, à Prague le terrain est jusqu’à présent occupé par Damejidlo. Stéphane reconnait que leur entreprise est souvent comparée au service de livraison alimentaire tchèque, mais se défend d’une quelconque ressemblance entre les deux entreprises :« Premièrement, nous garantissons l’aspect artisanal des produits, alors que Damejidlo est basé sur la vitesse : les personnes commandent pour consommer immédiatement. Chez nous, il y a un temps de préparation, plus long certes, mais qui garantit la qualité. Deuxièmement, nous sommes spécialisés : nous faisons de la pâtisserie là où Damejidlo prend en charge plusieurs restaurants. Enfin, nous avons l’occasion de prendre en compte la demande de nos clients avec un service d’aide téléphonique personnalisé, ce que Damejidlo ne peut pas faire, c’est-à-dire prendre en compte la demande des clients au cas par cas. »
Sweet Delivery propose un service relativement plus long en effet : le site conseille même de commander au moins quarante-huit heures à l’avance, un délai que Stéphane et Nicolas justifient par le fait que l’on consomme des pâtisseries, qui nécessitent des produits de qualité, pour des occasions particulières. Les deux associés ne cachent pas que si l’entreprise est encore très jeune, ils ont quelques ambitions pour elle : se faire connaître à Prague bien sûr, mais aussi multiplier les cuisines nationales, s’exporter dans différentes villes, voir dans d’autres pays.
Pour l’heure, Stéphane et Nicolas se satisfont de débuts qu’ils jugent prometteurs. Ils profitent de leur expérience personnelle pour donner un conseil aux jeunes entrepreneurs de France et de Tchéquie :« Nous avons lancé ce projet en mai dernier. Depuis, nous avons eu le temps de trouver les pâtisseries, faire le site internet, trouver la meilleure combinaison pour le site internet, les meilleures combinaisons pour les livraisons. Donc, à deux en trois mois et demi, nous avons réussi à monter une petite société et à la lancer. Le secret, c’est d’être bien organisé. »
Plus d’informations sont disponibles sur le site de Sweet Delivery : sweetdelivery.cz et sur les comptes Facebook, Twitter et Instagram de l’entreprise.