Les Tchèques ne sont pas motivés par l’idée de travailler à l’étranger
La mobilité géographique pour raisons professionnelles est quelque chose de difficilement envisageable par une majorité de Tchèques. Selon l’enquête « Workmonitor » menée par Randstad, société spécialisée dans l’intérim et les services en ressources humaines, seules 35% des personnes interrogées affirment être prêtes à émigrer pour trouver un emploi ou changer d’emploi. Un chiffre qui range les Tchèques parmi les peuples les plus sédentaires au monde.
Selon les analystes, ce manque de motivation, qui ne constitue pas une nouveauté, s’explique notamment par le très faible taux de chômage actuel – le plus faible depuis 1998 - le nombre important d’emplois vacants sur le marché ou encore la croissance régulière des salaires.
Dans l’ensemble, les Tchèques sont très confiants envers le marché du travail. 72 % des personnes interrogées en début d’année se disaient convaincues qu’elles trouveraient un poste comparable à celui qu’elles possèdent actuellement auprès d’un autre employeur si cela s’avérait nécessaire. Les plus optimistes sont les jeunes âgés de 25 à 34 ans possédant une formation supérieure.