La galerie pragoise Hunt Kastner au salon ART-O-RAMA de Marseille
Vernissages, rencontres, débats et l'ouverture de nouveaux espaces d’exposition, tout cela était au menu, le week-end dernier du 11e salon international d’art contemporain de Marseille, ART-O-RAMA. Deux artistes tchèques, Jaromír Novotný et Jiří Thýn, présentent leurs œuvres dans le cadre de l’exposition qui se tient jusqu’au 10 septembre prochain à La Cantonnerie, en prolongement du week-end d’ouverture de l'événement. Une foire intimiste et qui propose au public des projets très variés, comme l’explique au micro de Radio Prague son directeur, Jérôme Pantalacci.
Le salon présente-t-il souvent des artistes plasticiens tchèques ? A moins que ce ne soit une première cette année, avec la galerie pragoise Hunt Kastner qui présente à Marseille les travaux de Jaromír Novotný et Jiří Thýn ?
« C’est la première année que nous avions une galerie tchèque, la galerie Hunt Kastner. Nous sommes très heureux d’avoir reçu ces deux artistes. J’espère que nous en aurons chaque année maintenant. »
Que peut-on dire de la création de ces deux artistes ? Pourquoi ont-ils retenu votre attention ?
« C’est d’abord le projet de la galerie pragoise, c’est elle qui nous a proposé ces deux artistes. Ils nous semblaient intéressants. Ils décrivent aussi une scène artistique, la scène tchèque, bien qu’ils ne soient évidemment pas les seuls. C’est un propos qui mélange plusieurs actes de création. Jiří Thýn est photographe, mais il s’intéresse aussi à la sculpture. Jaromír Novotný, lui, est peintre, mais il y a une importance très dimensionnelle dans sa peinture, même le châssis est pris en compte. En ayant des médiums différents, ils se répondaient beaucoup, ils ont tous les deux une grande sensibilité, finesse et précision. Le mariage de ces deux artistes fonctionne très bien. »La foire se poursuit par une exposition ouverte jusqu’au 10 septembre prochain. Peut-on y voir les travaux de tous les artistes ayant participé à ART-O-RAMA ?
« Oui, c’est une foire sur projets et les espaces sont très variés, ouverts. Il y a des correspondances qui se créées entre différentes galeries. On peut alors visiter la foire comme on pourrait visiter une exposition plus classique. Pour nous aussi, il est important de prolonger ce temps de foire, il est primordial d’accueillir le public marseillais qui se déplace peut-être moins facilement sur le premier week-end. Certains visiteurs préfèrent venir un peu plus tard, parce qu’ils prennent plus de temps à regarder les œuvres. On peut dire que le premier temps est plutôt professionnel et commerçant et que le deuxième temps est plus ouvert au grand public. »