La fiscalité sur le travail en Tchéquie est la 8e la plus élevée parmiles pays de l’OCDE
En 2016, la charge fiscale pesant sur les revenus du travail d’un salarié moyen en République tcheque a été la huitième la plus élevée parmi les trente-cinq pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a publié son nouveau rapport sur le sujet cette semaine.
A titre de comparaison, c’est en Belgique que ce qui est aussi appelée « le coin fiscal » - une donnée qui correspond au montant total des impôts sur les revenus du travail versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues - a été le plus élevé (54%), devant l’Allemagne (49,4%), la Hongrie (48,2%) et la France (48,1%). Parmi les pays du Groupe de Visegrád, la Slovaquie affiche un taux de 41,5%, soit la 12e fiscalité la plus élevée, et la Pologne de 35,8% (22e). A l’autre bout de l’échelle, au Chili, la charge fiscale ne s’élève qu’à 7%.
Malgré sa fiscalité relativement élevée, la République tchèque affiche des coûts du travail inférieurs de plus de moitié à ceux de la moyenne de l’Union européenne (UE). Selon le dernier rapport d’Eurostat, le coût moyen horaire de la main-d’œuvre (soit les coûts totaux encourus par les employeurs pour l'emploi de leurs salariés) s’élève actuellement à 10,2 euros contre 25,4 euros pour l’ensemble de l’UE.