En 2014, l’économie souterraine a pesé 15% du PIB tchèque
21,85 milliards d’euros : tel aurait été le poids de l’économie souterraine (ou parallèle) en République tchèque en 2014, selon une étude réalisée par le groupe de cartes de crédit Visa Europe. Ce montant, légèrement supérieur à celui de 2013, représente 15,4% du PIB de la République tchèque, soit moins que la moyenne européenne (18,5%).
Selon les économistes, une certaine tolérance à l’égard de l’économie souterraine a toujours existé par tradition en République tchèque. Cette tolérance s’explique entre autres par le faible rendement du secteur public et des peines insuffisamment dissuasives en cas de condamnation. Toutefois, le développement des systèmes de paiement électroniques permet ces dernières années de diminuer le volume de l’économie souterraine.
En République tchèque toujours, le travail au noir avec des employés ne disposant pas de contrat, constitue l’essentiel de cette économie parallèle, notamment dans les secteurs du commerce de détail, de l’artisanat et des travailleurs indépendants, du tourisme, de la restauration et de l’hôtellerie ou encore des transports.