Les femmes assurent le leadership dans le domaine de la santé, de la pharmaceutique et des assurances
La plus grande proportion de femmes cadres se trouve dans le secteur de la santé, l’industrie pharmaceutique et l’industrie des assurances. A l’inverse, la plus faible proportion de femmes managers se trouve dans les secteurs de l’énergie, de la banque et des télécommunications.
Le responsable de l’étude Deloitte, Jan Spáčil a indiqué que l’aspect de la directive, devant fixer les quotas pour les femmes au sein des organes non exécutifs des sociétés cotées, était toujours en pleine négociation. Toutefois, les résultats de l’étude indiquent que la proportion des femmes en République tchèque, étant à la tête de différentes sociétés, est restée inchangée par rapport à l’année dernière. Par rapport au reste des pays de l’UE, la République tchèque est toujours à la traîne.
Les femmes cadres sont les plus représentées au sein du secteur des télécommunications, des transports et de l’informatique (20%), de l’industrie pharmaceutique (20%) et de la santé (20 %). Par la suite elles sont le plus présentes dans le domaine de la construction (16,9%) et du commerce de détail (14,8%).
A l’inverse, on trouve peu de femmes au sein des conseils de surveillance des institutions financières, c’est-à-dire au sein des banques (8,4%) et des compagnies d’assurance (7,4%). Dans le domaine de l’énergie, on compte 9,2% de femmes, tandis que dans le domaine du marketing, des relations publiques et des médias, on compte 10,9% de femmes. La proportion globale des femmes au sein des conseils d’entreprise, cotées à la bourse de Prague, a chuté de 7,38% à 6,14%.
La représentation des femmes au sein des différentes entreprises devrait sensiblement augmenter après l’adoption de la directive européenne qui doit réglementer cette question à l’avenir. La directive compte introduire la part de 40% de femmes au sein des organes non exécutifs des sociétés cotées dans les cinq prochaines années.