Tchèques et Slovaques unis pour promouvoir l’énergie nucléaire
La République tchèque et la Slovaquie entendent continuer à développer leur parc nucléaire, une énergie que les deux pays défendent ardemment depuis de longues années. Et cela va se poursuivre si l’on en croit la déclaration commune publiée ce lundi par le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce Jan Mládek et par son homologue slovaque Pavol Pavlis. Les deux hommes participaient à une conférence sur l’énergie à Bratislava où étaient également représentés les deux autres pays du groupe de Visegrád, à savoir à la Hongrie et la Pologne.
Un projet d’agrandissement de la première centrale a pourtant déjà été ajourné courant 2013 par la société énergétique ČEZ, en raison notamment de son coût et des incertitudes concernant sa rentabilité. Le gouvernement tchèque avait en effet refusé de garantir un prix d’achat de l’électricité qui y serait produite.
Pavol Pavlis vante lui aussi les bienfaits de l’énergie nucléaire, une priorité pour Bratislava indique-t-il. Le ministre slovaque insiste notamment sur la problématique de l’indépendance énergétique de son pays. Pourtant, le pays doit importer de l’uranium enrichi et une dépêche de l’AFP faisait état il y a quinze jours d’un accord trouvé mais non confirmé entre le groupe français Areva et le producteur d'électricité slovaque Slovenské elektrárne, selon lequel le premier fournirait la matière première au second à partir de l’année prochaine pour l’alimentation des deux centrales nucléaires de Slovaquie.