Un arrêté pour définir le « produit alimentaire tchèque »
A l’heure où il coordonne une énième campagne de promotion des « produits tchèques », le ministère de l’Agriculture s’emploie également à en préciser la définition. Le décret en question annonce que pour pouvoir être estampillé « tchèque », un produit alimentaire doit être produit sur le sol tchèque, et ses composants provenir au minimum à 75% de République tchèque. L’entreprise productrice doit également y avoir son siège.
Les composants d’un produit alimentaire tchèque doivent donc nécessairement provenir à plus de 75% des pays tchèques. Il existe cependant des exceptions, notamment pour les épices que Dame Nature s’est toujours refusé à faire pousser sous ces latitudes centre-européennes. Ces nouvelles conditions ne sont pas tombées du ciel puisqu’elles sont déjà employées par la Chambre alimentaire tchèque pour son label « Produit tchèque – garanti par la Chambre alimentaire ».
D’autres marques et labels sont apparus ces dernières années. Il leur appartiendra de se conformer au décret du ministère. Il s’agit d’assurer au consommateur que le produit qu’on lui présente comme « d’origine tchèque » l’est réellement et qu’il n’est pas simplement en face d’un argument marketing fallacieux.
Le décret précise également la façon dont la présence d’allergènes ou de composants génétiquement modifiés doit être indiquée sur l’étiquetage. De la même façon, les arômes artificiels, remplaçant des éléments bien réels, doivent être portés à la connaissance du consommateur.