Journée de la Francophonie à l’hippodrome de Prague
Le Grand Prix de la Francophonie Economique s’est couru dimanche à l’hippodrome de Velká Chuchle à Prague. Sept pays francophones (la France, la Belgique avec la région Wallonie-Bruxelles, l’Autriche, le Canada, le Royaume du Maroc, le Bénin et la Slovénie) ont participé à huit courses de plat.
Vous-même êtes propriétaire de chevaux que vous avez placés dans les écuries de Josef Váňa. Avez-vous acheté ces purs-sangs en France ?
« Je suis étonné de cette question. Mais ce n’est pas moi qui suis propriétaire des chevaux, c’est ma femme, parce qu’elle adore ça. Actuellement on a cinq chevaux, quatre d’entre eux sont français et le cinquième est d’origine tchèque. Nous les avons achetés chez un des plus grands éleveurs de chevaux en France à côté de Deauville en Normandie. Cette année je pense que nous avons un peu de chance, parce qu’ils ont participé à cinq courses et gagné deux fois. Il y a eu aussi une deuxième et une troisième place, et une fois le cheval est arrivé sans jockey… Cela arrive aussi. »Oui, cela arrive. C’étaient des courses de plat je suppose ?
«Quatre courses de plat et une à Pardubice, pas le Grand Prix, mais le steeple-chase de Pardubice, et on a fini troisième. »Avez-vous un favori parmi les jockeys tchèques ?
« Je ne peux pas le dire, parce que Josef Váňa, on l’appelle Pepa. Pepa Váňa choisit pour nous les jockeys. Nous avons une totale confiance en lui, on discute avec lui, on discute avec nos amis en France, mais je pense que c’est le travail de l’entraîneur Josef Váňa. »
Le Grand Prix de la Francophonie économique a été remporté par le jeune et talentueux jockey Tomáš Lukášek, qui a mené à la victoire Nakuru, annoncé comme le grand favori :« Le cheval était bien préparé, il a conservé beaucoup de forces jusqu’à la fin. Il s’est frayé un passage parmi les concurrents et je peux dire qu’il m’a amené au but. Je remercie donc le cheval et l’entraîneur qui l’a si bien préparé. Ces derniers temps j’ai du succès car je monte d’excellents chevaux, et c’est ça le secret. »
Dimanche, Tomáš Lukášek s’est également adjugé le Grand Prix de la République d’Autriche. Le Prix de la République française, remis par l’ambassadeur Pierre Lévy, a été remporté par Freya, monté par Ingrid Koplíková.L’ambassadeur du Maroc, Mohammed Rachid Idrissi Kaitouni, lui aussi présent à Velká Chuchle, est un grand amateur de chevaux. Son désir serait de croiser les chevaux de Karel Schwarzenberg, dont il admire le haras, avec ceux du Maroc. Des chevaux sur lesquels il ne montera cependant pas :
«Regardez mon corps et vous allez voir que je fais souffrir des chevaux. Je suis trop gros pour cela. Mais je suis monté à cheval, j‘ai appris à monter à cheval mais je peux vous dire aussi que je me suis cassé la figure plusieurs fois. Peut-être sans casse mais j’ai été souvent assez bien roulé par terre. »Quelle race de chevaux préférez-vous ?
« Vous n’allez pas demander à un Arabe s’il ne préfère pas un pur sang arabe. »
La première partie de la saison hippique à l’hippodrome de Velká Chuchle s’achèvera le 27 juin avec le Derby.