Sommet de la francophonie : « Etre observateur permet à la Tchéquie d’être proche du travail de l’OIF »
Le 18e sommet de la francophonie débute ce vendredi à Djerba en Tunisie avec la conférence ministérielle, avant l’arrivée samedi des chefs d’Etat et de gouvernement. La République tchèque a depuis 1999 le statut d’observateur au sein de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui compte plusieurs dizaines de membres. L’ambassadeur tchèque en Tunisie Jan Vyčítal est sur place à Djerba.
Jan Vyčítal : « La présence de la Tchéquie ici au sommet est un symbole du soutien à la transformation tunisienne et pour nous c’est également important d’être aux côtés de l’OIF pour la coopération avec les pays francophones, au niveau de la politique et au niveau des échanges commerciaux. »
Prague a le statut d’Etat observateur de l’OIF depuis 1999, qu’est-ce que cela représente ?
« Etre observateur nous donne l’opportunité d’être proche du travail de l’OIF. La Tchéquie n’est pas francophone, devenir membre n’aurait pas de sens, mais travailler avec la francophonie est important d’après moi. »
Vous êtes en poste depuis quatre ans à Tunis. L’importance de la langue française dans la diplomatie est-elle toujours importante dans le nord de l’Afrique ou est-elle en déclin ?
« Selon moi, la connaissance de la langue française est toujours très importante dans les pays du Maghreb. Oui, il y a des changements avec les réseaux sociaux et l’anglais est populaire parmi les jeunes. Mais la langue est toujours connectée avec la culture et il y a par exemple plusieurs festivals de films francophones et le français reste un avantage. »