« Le vin français proposé tout seul intéresse moyennement, mais avec la gastronomie et le tourisme ça intéresse tout le monde »

Cyril Berry, photo: www.terra-vina.cz

Rencontre aujourd'hui avec Cyril Berry, patron de la société Terra Vina, créée il y a plus de dix ans en République tchèque et spécialisée dans le commerce de vin. La cave de Terra Vina est située à quelques mètres de la Place de la Vieille-ville, dans le centre de Prague.

« C’est une cave du XVe siècle, une très belle cave avec de très bonnes conditions pour stocker du vin. Nous sommes installés ici depuis trois ans maintenant. Nous avons beaucoup amélioré cette cave parce qu’elle était relativement humide, donc tout un tas de systèmes d’aération et d’extraction d’humidité a été mis en place pour pouvoir stocker dans les meilleures conditions et surtout accueillir du public. Parce que dans cette cave on fait beaucoup de dégustations soit mets/vins, soit présentation de cuisine française avec un petit peu de démonstrations. »

A quand remonte la création de votre société Terra Vina ?

« Nous sommes arrivés avec ma femme en 1994 et nous nous sommes installés à Zlín, et le siège de la société est toujours à Holešov, à côté de Zlín. Dès 1999 on a commencé à vraiment importer du vin et à créer la marque Terra Vina pour se positionner sur le marché, avec pour objectif de vendre du vin, mais aussi d’importer ici un peu de France, de la culture et de la convivialité qu’il y a autour du vin. On a été amené à proposer sous différentes formes de la gastronomie française et cette convivialité. Le vin français proposé tout seul intéresse moyennement, mais si vous le proposez avec la gastronomie et le tourisme ça intéresse tout le monde. »

Comment vont les affaires malgré la crise ?

« Bien sûr, ce n’est pas évident à négocier au jour le jour... Mais on reste très dynamique sur les événements et les actions, ce qui fait qu’on noue toujours beaucoup de contacts. On a plusieurs activités : l’importation de vin, la gastronomie et les cadeaux d’affaires. Globalement, on s’en sort bien et surtout on a de plus en plus de gens qui sont intéressés par nos produits. Pour le moment, comme tout le monde, en termes de chiffre d’affaires on est un peu difficile mais on a beaucoup de potentiel et beaucoup de nouveaux clients donc ça reste positif. »