Des "passeports" pour des stages en France et en République tchèque
L’Année économique franco-tchèque a été officiellement lancée le 30 juin à Prague, à l’ambassade de France, et le 8 juillet à Paris. Dans le cadre de cette année économique a été lancée l’opération « 50 passeports pour l’avenir », qui permet à autant de jeunes français et tchèques d’acquérir une expérience professionnelle unique et de découvrir une ville et une culture nouvelles, à l’occasion d’un échange de stages d’été dans des filiales de grands groupes implantés dans les deux pays.
Nous avons posé quelques questions à une jeune Française, Florence. Elle est en école de communication, au CELSA, à Paris, en Master 1. Elle se prépare à entamer un stage chez Total pour 2 mois, à Prague :
Comment vous avez entendu parler de l’initiative sur les passeports ?
« Par mon école. Ceux qui ont créé le programme « 50 passeports pour l’avenir » sont beaucoup passés par les écoles pour recruter les futurs stagiaires, donc c’est mon école qui m’a envoyé un mail, je suis allée voir sur le site et j’ai posé ma candidature sur le site. »
Et qu’est-ce qui vous a plu dans ce programme ? Est-ce que vous avez beaucoup d’offres pour partir à l’étranger, pourquoi celle-ci en particulier ?
« Alors moi je suis en management interculturel, donc j’ai eu pas mal d’offres pour partir en stage à l’étranger – enfin 3 ou 4… Pourquoi celle-ci ? J’ai passé un semestre à Boston, dans une université, jusqu’à début juin, et je cherchais un stage pour cette été, mais comme je rentre en septembre en Master 2, il me fallait un stage de 2 mois, ce qui n’est pas forcément évident à trouver, donc c’était vraiment un très bon compromis. Le programme est très bien organisé, on a le logement fourni, ils nous ont payé le billet d’avion… Donc pas besoin de s’organiser, je suis rentrée il y a 3 semaines des Etats-Unis, et tout était géré ! Je pense que c’est un très bon programme, et que ça va être un très bon stage. »
Et qu’est-ce que vous allez faire chez Total ?
« Je vais être en communication interne. Je n’ai pas mon ordre de mission exact pour le moment, mais voilà, je vais faire de la communication interne, apparemment dans la branche raffinerie. »
Est-ce que vous avez quelques bases de tchèque, est-ce que c’était nécessaire pour postuler ?
« C’était pas nécessaire pour postuler. J’ai acheté un guide Assimil que j’ai à peine ouvert pour le moment, donc en-dehors de « dziekuje » et « dzien dobry » (c’est du polonais !) – ah, donc pas grand-chose ! (rires) »
Est-ce que vous pourriez me dire ce que vous attendez de ces 2 mois ?
« D’abord une expérience en stage. L’an prochain, à la fin de mon année, j’arrive sur le marché du travail, donc c’est important pour moi. Je ne suis jamais venue à Prague, donc c’est une super occasion de passer 2 mois ici et de profiter de la ville, ça faisait très longtemps que j’avais envie de venir à Prague. »
Qu’est-ce que vous entendez par « management interculturel » ?
« Le management interculturel, c’est… Je vais donner un exemple concret. Par exemple une entreprise, un grand groupe comme Total, qui a des filiales dans plusieurs pays, c’est comment, en fonction des cultures, puisque les gens ne fonctionnent pas forcément de la même façon, donc faire de la médiation culturelle, aider les entreprises à s’implanter dans de nouveaux pays, pour aider les entreprises à s’adapter à la culture du pays ou elles s’implantent… Faciliter les échanges. »Et si les Français viennent à Prague dans le cadre de cette opération « 50 passeports pour l’avenir », les Tchèques eux vont à Paris. C’est le cas de Anna :
« Je vais faire mon stage à la Société Générale, je vais m’occuper des enquêtes. Je pars demain matin. J’ai appris l’existence du programme grâce à ma fac, l’université de Bohême de l’Ouest à Plzen. C’est une très bonne opportunité pour découvrir la France, pour faire un stage dans une entreprise. »
Quels étaient les critères de sélection ?
« Il faut être étudiant en commerce ou en marketing. Il faut parler soit français soit anglais, et je crois qu’il faut aussi être communicatif. C’est ma première expérience à l’étranger. »
« C’est un très bon programme pour faire mieux connaître notre pays aux Français. »