Le président Vaclav Klaus au sommet des chefs d'Etat du groupe de Visegrad tenu en Hongrie
Les présidents des 4 pays réunis au sein du groupe de Visegrad - République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Pologne, se sont retrouvés, ces jeudi et vendredi, lors d'une rencontre au château de Keszthely, sur les bords du lac Balaton, en Hongrie, pour échanger leurs expériences accumulées au cours des trois années qui se sont écoulées depuis leur entrée dans l'UE. L'envoyé spécial de Radio Prague, Jan Richter, a demandé au président tchèque Vaclav Klaus de dresser un bilan :
Ceci dit, Vaclav Klaus a estimé que les 4 pays se rendaient compte de la nécessité de trouver des alliés aussi parmi les anciens pays membres et que pour que leurs initiatives aient une chance d'aboutir, il ne suffisait pas de manifester un désaccord. Ce qu'il faut, c'est de proposer des alternatives positives et clairement définies. La rencontre a aussi démontré que les opinions au sein du groupe de Visegrad n'étaient pas identiques sur l'ensemble des questions :
« Un débat intéressant s'est créé autour du slogan de la présidence tchèque de l'Union européenne, en 2009, qui est le suivant : « Une Europe sans barrières ». L'interprète s'est trompé en le traduisant comme une Europe sans frontières, et j'ai dit non, c'est une erreur, nous disons une Europe sans barrières. Le débat a démontré que la Hongrie souhaitait, elle, une Europe sans frontières, alors que nous, et notamment la Slovaquie, nous voulons une Europe sans barrières mais avec des frontières. »Le mouvement des personnes après l'ouverture de l'espace Schengen était aussi au programme du sommet. Comme il a été constaté, un des succès du groupe de Visegrad, en coopération avec d'autres Etats, est que l'abolition des contrôles aux frontières ne sera pas reportée à plus tard.