Une rencontre privée entre le président tchèque et la chancelière allemande sur le thème européen
Dans la soirée de mardi, le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, a eu un entretien privé avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Les thèmes principaux étaient le Traité constitutionnel européen et les réformes des institutions européennes.
D'un autre côté, le président tchèque est tout à fait conscient de la nécessité de réformer l'Union européenne et n'est pas contre. Toutefois, il est capable de se représenter une « Europe à deux vitesses ». C'est-à-dire que tous les membres ne suivraient pas l'intégration de la même manière.
L'ancien président allemand, Roman Herzog, s'est aussi prononcé pour une telle alternative. D'après Vaclav Klaus, il est pourtant des plus importants que la coopération entre les groupes de pays qui expriment des idées différentes sur la vitesse de l'intégration européenne, fonctionne sur le principe de la liberté de choix. Vaclav Klaus :« Il me semble impensable de créer une atmosphère dans laquelle les pioniers, l'avant-garde marchent en tête, et ceux qui sont en retard restent à la traîne et sont plus mauvais. Donc, si quelqu'un garantissait que cela n'existerait pas dans la division de base future, mais que tout un chacun pourrait choisir de faire partie du groupe plus rapide, ou du groupe plus lent, je ne serais pas contre. »
En fin de compte, les observateurs constatent que le chef de l'Etat tchèque n'est pas contre, à priori, l'intégration européenne, comme on le dit souvent, mais demande la liberté de choix et une plus grande démocratie pour tous les membres de l'Union européenne.