A vos lettres, cartes postales, rapports d'écoute
Nous nous retrouvons donc, vous auprès de vos postes et moi devant le micro avec un petit paquet de lettres que vous avez eu l'amabilité de nous faire parvenir. Je dis un petit paquet, car vos messages ou rapports d'écoute n'étaient pas très nombreux ces derniers temps. Enfin, la quantité est remplacée par la qualité, avec des questions intéressantes auxquelles nous nous ferons un plaisir de répondre.
Nous commencerons par une lettre qui nous vient de bien loin, de l'Ile Maurice. C'est Raymond Rajaram qui nous l'a envoyée, et il nous apprend qu'il ne nous a pas écrit depuis un certain temps, car il a des problèmes avec les yeux. Il continue pourtant de nous écouter. Après une opération, il reprendra sa correspondance avec Radio Prague. Merci de cette information, cher ami, et nous vous souhaitons de tout coeur un prompt rétablissement. Remercions tout de suite aussi deux auditeurs assidus de nos émissions et qui nous envoient de nombreux rapports d'écoute. Il s'agit de Peeters Kristian de Loncin en Belgique et Jean-François Meile d'Ars-sur-Moselle en France. Nous avons constaté que la réception, pour ce dernier, n'était pas des meilleures certains jours, comme les 19 et 21 octobre avec un SINPO de 2 à 3 seulement. La raison devait être le mauvais temps signalé par notre ami des ondes. Merci encore à Philippe Marsan de la région de Bordeaux pour un rapport d'écoute réalisée sur un portatif de collection des années 1975, avec une antenne fouet de 40 centimètres. SINPO 4 sur 4 ! Nous reviendrons à une lettre de Philippe, après un peu de musique destinée surtout à Raymond Rajaram pour l'aider à recouvrir la santé !
Philippe Marsan dont nous parlions avant quelques moments passés en musique, nous raconte comment il est arrivé à l'écoute des ondes courtes et des émissions internationales... « C'est en 1965, alors âgé de 15 ans que j'allais tous les jeudis chez un copain de lycée dont le père était un radio-amateur. C'est là que je découvris les postes à lampes. C'était le temps de Johnny, Sylvie, les Yéyés, le Rock and Roll ! C'est vrai, quelle magie de l'aiguille et du cadran en écoutant le monde entier des ondes courtes, et puis farfouiller les composants, changer les lampes qui rougissent, l'oeil magique vert qui s'ouvre et qui se ferme... Quel plaisir de capter des émissions lointaines ! Ah Prague... J'aime vous écouter, berceau de l'Europe centrale, ville de l'art baroque, vous nous faites rêver ! » Philippe Marsan s'intéresse aussi à la situation politique en Tchéquie, plus particulièrement au parti communiste. Il nous écrit à ce propos :« En ce qui concerne l'image du parti communiste, c'est vrai qu'en France ce n'est pas la même chose que dans d'autres pays. Plusieurs fois, les communistes participèrent à des gouvernements, 1946, 1982. Des ministres communistes ont amené des lois, des textes très sociaux et bénéfiques pour la population. Cependant, lors des événements de Budapest en 1956 et de Prague en 1968, le PCF n'est pas intervenu, afin de ne pas fâcher le grand frère du Soviet. Pour moi, c'est fort regrettable, triste, surtout quand on sait maintenant ce que fut la déportation, le goulag, le travail dans les mines, la milice, la dénonciation, tout ce qui s'est passé dans ce bloc du Pacte de Varsovie... » Ajoutons à cela que le parti communiste tchèque, lui, est le seul parti du genre qui a refusé de se réformer, d'abandonner le dogme stalinien...
Une multitude de questions nous est parvenue de la part de notre auditeur Jean-Claude Jamain, de Paris. Il nous écrit : « Tout d'abord, je tiens à féliciter l'équipe de Radio Prague pour l'excellente qualité de ses émissions. Lorsque mon emploi du temps me le permet, je ne manque jamais de vous écouter. » Merci de ces compliments cher ami, et veuillez croire que nous continuerons à nous efforcer de vous satisfaire. Jean-Claude nous écrit encore : « J'apprécie vos informations brèves et précises en début de programme, tout comme la partie historique, avec parfois des légendes qui permettent mieux de percevoir l'âme tchèque. ». Parmi les questions posées, nous allons répondre à quelques unes, laissant le soin à d'autres collègues de répondre aux autres. Ainsi donc, en vie quotidienne, vous nous demandez quel est le plat culinaire national. Réponse facile : c'est le rôti de porc accompagné de choucroûte et des « knedliky », une spécialité tchèque se présentant sous la forme de petite tranches d'une sorte de pâte cuite à la vapeur. Quelles sont les fêtes que vous célébrez, nous demande encore notre auditeur de Paris. Disons toutes les grandes fêtes religieuses, Noël, Pâques, mais certaines ne sont pas fériées comme en France. En plus, il y a les fêtes internationales, comme la Fête du Travail, les fêtes nationales, comme le 28 octobre justement qui est la commémoration de la naissance de la Tchécoslovaquie indépendante. Il y a aussi le 28 septembre, la Saint Venceslas, le patron des Tchèques ou le 17 novembre pour la commémoration de la Révolution de velours qui a conduit à la chute du communisme dans l'ancienne Tchécoslovaquie et, en 1993, à la naissance de la Tchéquie indépendante. Les salaires ? Le salaire moyen en Tchéquie est en hausse constante, affichant aujourd'hui dans les 20 000 couronnes (un euro = 28 couronnes), mais il y a naturellement des hauts et des bas. La TVA est fixée à 19 %, mais pour certains produits à 5 % seulement, comme par exemple pour les denrées alimentaires. Pour ce qui est de l'histoire des Tchèques, nous vous conseillons de consulter notre site internet où vous trouverez les réponses à vos questions. Le thème de l'ancien hameau celte d'Isarno (pourriez-vous vérifier l'appellation ?) pourrait certainement être développé dans notre chronique historique.
Avant de nous quitter, remercions encore Ferhat Ben Rabah de Ain Kechera, en Algérie pour son rapport d'écoute qui sera récompensé par une carte QSL de la série des savants et inventeurs tchèques. Nous rappelons toutefois, à son intention, mais aussi à celle de tous nos auditeurs, que nous apprécions surtout les rapports d'écoute n'indiquant pas seulement le SINPO, la date, l'heure et la fréquence de l'émission écouté, mais aussi accompagnés d'un bref résumé du programme. Cela pour vérification de nos services techniques. Il suffit de le faire comme Christophe Frison de Bruxelles, que nous remercions de la belle carte postale représentant la capitale belge. Outre les fréquences et horaires, la date et les conditions de réception, il nous indique qu'il a écouté les informations, les faits et événements avec un petit résumé et Economie/ commerce où il était question de l'industrie aéronautique et des privatisations. Nous l'en remercions et c'est ainsi que ce termine ce Courrier des auditeurs.