Forum économique tchéco-roumain à Bucarest
A l'occasion de la visite de Vaclav Klaus en Roumanie, en début de semaine, une délégation d'hommes d'affaires s'est rendue de Prague à Bucarest. Ils ont participé au forum économique tchéco-roumain, à la Chambre de Commerce et d'Industrie de la capitale roumaine. But de ce forum : mettre en relations les chefs d'entreprise des deux pays pour de nouveaux échanges et de nouveaux contrats.
Liliane Deac est la directrice des relations internationales de la Chambre de Commerce et d'Industrie à Bucarest :
« Nous voudrions augmenter le pourcentage des produits à valeur ajoutée élevée, parce que jusqu'à présent les échanges ne sont pas tellement en notre faveur. Nous espérons aussi un transfert de technologie. De plus, les Tchèques ont déjà une expérience avec les fonds européens. »
Une expérience un peu difficile...
« Oui, et nous voudrions éviter les mêmes problèmes. Profiter de cette mauvaise expérience pour apprendre »
Quand on parle aux Roumains d'entreprises tchèques, qu'est-ce qui leur vient à l'esprit en premier ? Les Skoda, qu'on voit beaucoup sur les routes?
« Oui, Skoda et aussi la bière. La Pilsner est la bière tchèque qui se vend le plus ici. Nous avons quelques domaines complémentaires comme l'industrie automobile, avec les pièces de rechange, et un système bancaire bien accordé : Erste Bank est à Prague et à Bucarest, tout comme la Société générale. Et quand les finances parlent le même langage, alors les affaires devraient suivre. »
« Nous avons besoin ici de réhabilitation du secteur hydroénergétique, de savoir-faire en matière de protection de l'environnement et en matière d'industrie chimique et pétrochimique. Nous avons les ressources et l'expertise mais avons quelquefois besoin de transferts de technologie. »
Michal Holub, directeur de l'agence gouvernementale Czechtrade à Bucarest :
« Il n'y a pas dans ce forum que des représentants d'entreprises qui se rencontrent pour la première fois, mais aussi des partenaires qui sont en contact depuis plus longtemps et qui sont là pour signer par exemple des contrats d'exclusivité. »
« La collaboration touche avant tout les domaines de l'énergie, du bâtiment, des infrastructures, du transport et du traitement des déchets par exemple. Ce n'est pas un nouveau marché pour nous mais plutôt une longue histoire que peuvent prolonger les entreprises tchèques en Roumanie, si possible avant l'entrée de la Roumanie dans l'UE, pour permettre aux Tchèques de fixer certaines normes techniques avec leurs partenaires roumains. Les entreprises roumaines cherchent des collaborations avec les Tchèques parce qu'elles peuvent leur être bénéfiques et peuvent leur permettre de se lancer dans l'export. »