L'après-inondation: le temps des promesses
Bien que les inondations en République tchèque ne soient pas encore conjurées, on relance le débat sur leurs causes et la responsabilité des organes centraux et régionaux. On se pose surtout la question inévitable: "Qu'a-t-on fait pour éviter une telle catastrophe? "
Au lieu de cela on construit des barrières sur les berges des rivières et des systèmes coûteux de parois amovibles pour protéger les villes sur les cours inférieures. Bien que ces mesures puissent être localement efficaces, sur le plan global elles risquent encore d'aggraver la situation. Elles ne retiennent pas l'eau qui passe encore plus vite vers les cours inférieurs, dévient complètement incontrôlable et provoque des inondations catastrophiques.
On sait tout cela mais la transformation du paysage est plus que lente. Les hommes politiques visitent les régions sinistrées, mais ne donnent pas la réponse à la question "Qui en est responsable". Bien qu'on ait déjà préparé la liste des travaux de la deuxième étape de la construction du système de prévention pour les années 2007 à 2010, la volonté politique de les réaliser semble manquer. Le coût des travaux est évalué à 10,5 milliards de couronnes, quelque 350 millions d'euros.La situation se complique aussi parce que les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement n'arrivent pas à coordonner leurs conceptions des mesures préventives contre les crues. Un seul espoir: L'Union européenne exige que les projets de prévention contre les inondations soient clairement définis au plus tard en 2009.