Le lac de Krenek
L'été déjà a presque fui. On frissonne sous la fraîcheur matinale annonçant l'automne qui approche lentement. Le temps des baignades est fini, et ce pour un bon moment. Je vais pourtant vous parler d'un lac, du lac de Krenek qui se trouve au nord-est de Prague. Le lac est une ancienne carrière de sable, ouverte en 1958. L'eau du lac servait à irriguer les champs de la région. Après cinq ans, l'exploitation fut arrêtée. Krenek, précisément la zone de loisirs Krenek-Ovcary, devint un endroit recherché de détente et de baignade dans une eau parfaitement limpide. Ses plages de sable sont entourées de champs et de forêts. Les lacs en Bohême sont nombreux, mais le lac de Krenek, n'est pas seulement un ravissant lieu tout fait pour les vacances, mais le siège d'un club de ski nautique, le Water Ski Club.
Bonjour Marion.
« Bonjour merci de m'avoir invité à cette émission. »
Mais tout le plaisir est pour nous. On te remercie de nous avoir consacré ton temps. Quand est-ce que tu as commencé à faire du ski nautique ?
« Alors moi j'ai commencé à l'âge de cinq ans sur le lac d'Annecy. Au départ c'est mon père qui m'a entraînée parce que lui skiait et j'ai été prise de passion pour ce sport et j'ai continué ainsi en commençant les compétitions, jusqu'au championnat d'Europe. »
Et au championnat d'Europe, qui était l'entraîneur de l'équipe France ?
« Alors l'entraîneur de l'équipe de France c'était Jean François Ratt et moi, mon entraîneur personnel était Lionnel Anguenot, qui m'a suivi depuis mes débuts jusqu'au championnat. »
Comment s'est déroulé ce championnat ? Quelles étaient tes impressions ? Je veux dire non seulement sur le championnat mais de Krenek et de la République tchèque ?
« C'était très impressionnant de découvrir ce pays. Malheureusement nous n'avons pas pu faire beaucoup de visites parce que nous étions très concentrés sur notre championnat, et c'est vrai que l'organisation, tout, c'est très bien passé, moi j'étais dans une bonne période de ski, j'avais pu avoir une bonne période d'entraînement avant, donc c'est vrai que là j'avais vraiment envie de skier de montrer ce que je savais faire et c'est pour ça aussi que tout s'est bien passé. On a eu un bon encadrement avec les personnes qui s'occupait de nous que ce soit les kinés, les préparateurs physiques ou les entraîneurs. Et c'est vrai que toutes les conditions pour moi était réunies pour réussir ce championnat et obtenir les médailles que j'ai eu. »
Marion, est-ce que tu savais que tu allais gagner au championnat ou est-ce que tu supposais que tu allais gagner ?
« C'est vrai que je ne me posai pas trop cette question. Mon objectif à ce moment là était de skier du mieux que je pouvais, de montrer vraiment ce que je savais faire. Parce que le problème en compétition c'est qu'il y a souvent une différence entre ce que l'on réalise en entraînement et ce que l'on fait ensuite en compétition. Moi, à ce moment là je voulais vraiment réussir à passer ce cap je savais que si je passais ce cap je réussirais à obtenir des choses parce que mon niveau à ce moment là était au niveau européen. C'est vrai que pour moi à chaque épreuve sur le ponton, avant de partir, je me disais : je dois pouvoir montrer le mieux que je peux faire, si j'arrive à faire ça et prendre du plaisir sur l'eau, c'était très important pour moi arriver à prendre du plaisir et je savais que c'était la meilleure façon pour arriver à atteindre mes objectifs de médailles. »
Moi je trouve que c'est fantastique que tu as obtenu ces deux prix. Est-ce que tu fais toujours du ski nautique parce que je pense que tu as arrêter pendant un certain temps, est- ce que tu as repris ?
« J'ai du arrêter pour mes études parce que là je rentre en deuxième année de médecine donc c'est vrai que pour ma dernière année d'études secondaires j'étais obligée d'arrêter. Là, cet été j'ai eu la chance de pouvoir recommencer un petit peu à skier, dans une seule discipline qui est le slalom parce que continuer les trois serait trop important pour moi. Donc là je vais voir comment ça se passe, c'est vrai que je prends toujours du plaisir à skier, j'ai recommencé à bien skier, j'ai fait même quelques figures aussi pour me faire plaisir et c'est vrai que j'aimerais et mon objectif serait dans les deux ans à venir pouvoir reprendre à un niveau européen, voir mondial. Donc je ne sais pas, je suis entrain de mettre ça en place, je vais voir comment les événements vont se dérouler, mais c'est vrai que j'ai fait ce sport pendant plus de dix ans, tous les étés, arrêter a vraiment été un déchirement et c'est vrai que c'est pour ça aussi que là j'aimerais recommencer une vraie saison de ski. »
Tu as bien dis que tu es étudiante en médecine. Voilà. Je pense que se sont des études qui sont assez difficiles, alors tu dois avoir beaucoup de travail en classe, enfin à l'université et en même temps tu fais du sport, tu fais du ski nautique, est-ce que tu arrives à faire d'autres sports encore avec tout ça ?
« C'est vrai que moi j'ai toujours eu l'habitude de pratiquer pas mal de sport. C'est vrai qu'à côté là je fais actuellement, plus pour mon plaisir pas en compétition, de l'escalade, du vélo de route, un petit peu de joggings parce que j'aime et c'est vrai qu'il est agréable de faire à travers les régions de Haute Savoie faire ce sport de plein air et aussi pour maintenir la forme, c'est agréable pour avoir une forme physique pour pouvoir reprendre au meilleur niveau. »
Est-ce que tu as une nourriture spéciale justement pour te maintenir en forme ou est-ce que tu mange de tout ?
« Actuellement je mange de tout, j'essaie de varier mon alimentation en fonction des efforts que je vais faire. C'est vrai, que si je sais que je vais skier le lendemain ou aller courir le lendemain, j'essaie de manger plus de féculants de sucres lents pour partir en forme. Après c'est vrai qu'actuellement je ne suis pas suivie au niveau de la diététique, avant je l'étais plus mais je sais que si je dois reprendre, si je dois continuer à faire de la compétition, je me dirigerai plus vers une personne qui m'aiderait à trouver les aliments adaptés. »
Tu ne bois pas d'alcool n'est-ce pas ?
« Non, je ne bois pas d'alcool ou occasionnellement. C'est vrai qu'après les médailles un peu de champagne est toujours apprécié, mais sinon non. »