Non-reconnaissance d’adoption homoparentale par un couple tchéco-britannique

Cette semaine, la Cour suprême tchèque n’a pas reconnu le changement de nom et l’adoption d’un enfant mineur né en Angleterre par un couple homosexuel tchéco-britannique. Ne reconnaissant pas le jugement du tribunal des affaires familiales de Liverpool, qui avait accordé les mêmes droits à l’enfant adopté et aux parents adoptifs que si c’était leur enfant biologique, l’institution tchèque a ainsi réaffirmé que l’adoption d’un enfant par un couple de même sexe n’était pas possible en République tchèque.

La législation tchèque n’autorise ni l’adoption conjointe d’enfants mineurs par des personnes non mariées, ni l’adoption par des couples de même sexe. Ainsi les couples homosexuels, même unis par un partenariat enregistré (équivalent du PACS français), ne peuvent pas adopter conjointement un enfant. L’adoption individuelle est possible en théorie ; en pratique, néanmoins, la législation tchèque donne la priorité aux couples mariés – et donc hétérosexuels, puisque le mariage pour tous est toujours interdit dans le pays.