Normalisation progressive sur le front des inondations
La situation se normalise peu à peu dans les régions frappées par des pluies torrentielles au début du week-end et des inondations qui ont tout ravagé sur leur passage. Alors que les rivières sont revenues ou reviennent dans leur lit, l’heure est aux premiers bilans, mais pour certains aussi, aux premier cas de vandalisme.
« Il s’agit surtout de cambriolages de voitures, de vol d’essence. Sinon, il y a aussi des cambriolages à l’intérieur des maisons. Nous avons renforcé nos patrouilles, qu’il s’agisse de membres de la police criminelle ou bien qui viennent de postes de police de Liberec. »
Dans la nuit de lundi à mardi, la police tchèque a interpellé plusieurs ressortissants étrangers pris en flagrant délit de cambriolage.
Sur le front des inondations, le calme est un peu revenu avec la journée de mardi : le ciel est dégagé sur la majeure partie du pays, et les météorologues n’annoncent plus de fortes précipitations. En tout cas, au moins jusqu’à la fin de la semaine : ils mettent d'ores et déjà en garde contre de nouvelles précipitations qui pourraient survenir dans la nuit de jeudi à vendredi.En attendant, de nombreux foyers sont encore sans électricité et sans gaz. Du côté des communes mais aussi au niveau des régions, on commente la proposition de Miroslav Kalousek de taxer les citoyens à hauteur de 100 CZK. Si pour le ministre Radek John il s’agit là d’un geste de solidarité, certaines communes trouvent que l’action vient trop tard, comme Jan Mečíř, le maire de Stružnice.
« Le gouvernement devrait cesser d’imaginer des impôts du type de cette taxe inondations. Parce qu’après on va se retrouver avec des taxes en cas de grand vent ou pour n’importe quel phénomène naturel qui peut nous toucher. Le gouvernement devrait plutôt mener des actions préventives. »Certains souhaiteraient voir la création d’un fonds déblocable à tout moment en cas d’inondations, mais d’autres rétorquent que c’est une mesure inutile puisque l’an prochain, il pourrait ne pas y avoir de crue.
En attendant en tout cas, plusieurs communes sinistrées vont devoir encore attendre que l’eau disparaissent totalement avant de pouvoir envisager la suite.