Nouvelle grille de programmes et... hommage à Jean Ferrat
Commençons aujourd’hui par une excuse adressée à notre auditeur de longue date, Didier Beaurepaire de Romans-Sur-Isère, en France.
M. Beaurepaire, notre secrétaire Magdalena vous avait pourtant bien envoyé la 3ème carte QSL, notre grille de programme février-mars, ainsi qu’un petit cadeau souvenir. La lettre en question, partie de Prague précisément le 8 février, a probablement été perdue par la poste... Nous sommes désolés de ce désagrément. Vous devriez bientôt recevoir la carte QSL qui vous manque. Merci de votre patience !
« J’ai eu la surprise », écrit Hervé Brien de Talence, « de regarder une émission consacrée à Prague et à la République tchèque ‘Détours d’Europe’ et de voir Alena Gebertová parler des loyers. Votre grille de diffusion s’arrête le 27 mars et après aurons-nous toujours le plaisir de vous écouter ? »
Bien sûr, Hervé Brien. Radio Prague est en train d’envoyer à ses auditeurs les nouvelles fréquences valables à partir du 28 mars et jusqu’au passage à l’heure d’hiver. Il y a peu de changements par rapport à notre grille de programmes provisoire.
« Je collectionne les cartes QSL, en espérant recevoir la vôtre, amitiés du sud de la France et des Pyrénées à toute l’équipe de Radio Prague » nous écrit Philippe Gineste d’Eus.
Nous saluons également Ferhat Ben Rabah qui nous écoute à Ain Kechera, en Algérie. Il écrit : « La qualité de récéption est parfaite ces jours-ci, 5/5. J’attends votre carte QSL avec un souvenir de la radio ».
Philippe Marsan de Biganos nous dit avoir été présent à la brocante de la radio près de Bordeaux. « Nous avons eu du succès et beaucoup de visiteurs, passionnés de radio », écrit-il, avant de nous poser la question suivante : « Le chanteur Jean Ferrat nous a quittés en cette fin de semaine. Etait-il connu, apprécié en République tchèque ? Pour moi, il représente les années 60/70, une partie de mon adolescence à la fois bercée par la chanson romantique et engagée... » M. Marsan, Jean Ferrat est certainement moin connu du public tchèque que Brel, Brassens ou Bécaud. Saviez-vous que dans une de ses chansons, « Camarade », il avait dénoncé l’occupation soviétique de l’ancienne Tchécoslovaquie ? Ecoutez bien...Nous avons, au studio, sous les yeux la lettre de Jacques Augustin de Rosny-Sous-Bois. « Ici, la réception est bonne à excellente », se félicite-t-il. « Il semblerait que le mardi et le jeudi soient les jours les plus riches pour le contenu de leur programme. J’ai ainsi pu suivre avec une profonde compassion le témoignage du seul rescapé tchécoslovaque des hockeyeurs champions du monde en 1950 après avoir été tous martyrisés par le pouvoir communiste ! C’était très émouvant comme témoignage dans ‘Panorama’ du 9 mars 2010. De même », poursuit Jacques Augustin, « dans ‘Miroir de la société’ ai-je écouté avec beaucoup d’attention les avancées de l’Etat tchèque pour aider et aimer les enfants handicapés dans le pays. »
Vous nous posez ensuite, M. Augustin, les questions suivantes : « J’aurais aimé savoir s’il existe une sécurité sociale pour les citoyens tchèques. Offre-t-elle des mesures encourageantes pour que chacun puisse choisir son médecin de famille, voire les spécialistes pour des opérations chirurgicales ? Qui paye les consultations ? Les médicaments peuvent-ils être remboursés jusqu’à 100% ?»
Evidemment, en République tchèque aussi, chaque salarié paie ses cotisations à la sécurité sociale. Depuis 2008, les Tchèques (à l’exception des enfants) paient également un forfait de 30 couronnes (environ 1 €) pour une consultation chez le médecin, ainsi que pour une prescription. On paie ensuite près de 2€ pour une journée d’hospitalisation et quelque 3€ pour une consultation d’urgence. Si des opérations dans les hôpitaux publics, ainsi que certains médicaments, des analyses de sang et des radiologies, par exemple, sont remboursées par la sécurité sociale, d’autres consultations et interventions chez les spécialistes ne le sont pas. Pour répondre à toutes vos questions, M. Augustin : il n’est pas courant, en République tchèque, ni d’avoir son médecin de famille qui vient officiellement vous soigner à domicile, ni de pouvoir choisir son chirurgien. Mais de l’autre côté, évidemment : chaque patient est libre de choisir son médecin et personne n’empêchera, par exemple, à toute une famille de s’inscrire chez son généraliste préféré.Merci à Françoise Hacart, André Biot, Abdelhamid Djebbari et Vincent Mutalemb Bey pour leurs rapports d’écoute. Bonne semaine sur Radio Prague !