Ouverture du marché du travail tchèque aux Bulgares et Roumains le 1er janvier 2007

Photo: Commission européenne

La Bulgarie et la Roumanie vont faire leur entrée dans l'Union européenne au début de l'année prochaine. La question très sensible de l'ouverture du marché du travail aux citoyens de ces pays vient d'être résolue par le gouvernement tchèque.

Photo: Commission européenne
L'Union européenne s'élargit donc de nouveau et, à partir du 1er janvier 2007, elle comptera 27 membres. Quelle est la position des membres actuels face à la possibilité d'une arrivée massive de citoyens de la Bulgarie et la Roumanie, des pays accusant un fort taux de chômage et une économie quelque peu vétuste ? La Tchéquie, en commun avec la Slovaquie, la Pologne, la Finlande, la Lettonie et l'Estonie ont décidé d'ouvrir leur marché du travail à ces deux nouveaux membres. Le Danemark, l'Irlande, le Luxembourg, l'Espagne et la Grande-Bretagne pensent introduire certaines restrictions. Les autres membres de l'Union européenne ne se sont pas encore prononcés. L'ouverture du marché du travail tchèque ne devrait pas causer de problème. Explications du Premier ministre, Mirek Topolanek :

« Nous faisons partie des pays qui oeuvrent pour la libre circulation de la main-d'oeuvre auprès des pays membres de l'Union qui appliquent envers nous des restrictions. Nous n'allons donc pas faire de même à l'égard de la Bulgarie et la Roumanie, car les analyses indiquent qu'il n'y aura aucun problème. »

Petr Necas et Mirek Topolanek,  photo: CTK
Et si des problèmes apparaissaient, la Tchéquie y serait déjà préparée, affirme le Premier ministre :

« Aujourd'hui déjà, notre législation permet de contrôler le travail des étrangers en République tchèque. Il existe aussi dans cette législation des possibilités de protection du marché du travail. Nous ne voyons pas pourquoi appliquer des mesures de restriction, car nous disposons de solutions pour d'éventuels problèmes aussi bien pour ces deux nouveaux membres que pour d'autres pays. »

En dépit de cette position optimiste, le ministre du Travail et des Affaires sociales, Petr Necas, prépare quand même un amendement à la loi sur l'emploi qui permettrait au gouvernement de prendre des mesures plus rigoureuses, en cas de besoin.