Ouverture du reste des archives russes
Ce mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, était en visite à Prague. De cette visite, on retiendra des entretiens sur l'allègement de la procédure en matière de visas entre les deux pays pour les étudiants, les scientifiques, les sportifs, mais surtout la promesse de l'ouverture du reste des archives russes.
Oldrich Tuma ne pense pas que les archives russes pourraient changer le point de vue tchèque sur les événements de 1968. En effet, la plus grande partie de ces archives a été fournie à la partie tchèque, dans les années quatre-vingt-dix. Avec le reste, qui devrait être fourni à la Tchéquie, selon la promesse du ministre des Affaires étrangères russe, grâce aussi à l'intervention du président du Sénat tchèque, Petr Pithart, auprès de son homologue russe, Sergeï Mironov, il serait possible de compléter des détails encore inconnus, concernant l'invasion d'août 1968. Bien sûr, le contenu des archives sur les activités des services de renseignement soviétiques restera secret. Pour le directeur de l'Institut de l'histoire contemporaine, Oldrich Tuma, les archives pourraient éclairer la période qui, en 1968, s'est écoulés entre l'arrestation des représentants politiques tchécoslovaques et leur transport vers Moscou. Une période, pendant laquelle, de « criminels », ils sont redevenus des représentants officiels d'un pays avec lesquels la partie soviétique négociait.