Quelques questions pour une lectrice de tchèque

Cestina - tchèque

Marie Smidova, jeune femme née à Ostrava, en Moravie du Nord, est depuis l'année dernière lectrice de tchèque dans un lycée de Nîmes, en France. Elle est venue passer les vacances en Tchéquie et Vaclav Richter a profité de son passage à Prague pour lui poser quelques questions.

"C'est le ministère de l'Education tchèque qui m'a envoyée à Nîmes. C'est ma première année de lectorat au Lycée Daudet à Nîmes. Je savais depuis longtemps que cela existait, qu'il y avait des lectorats en France. Alors j'ai essayé, et j'ai été choisie."

Est-ce que c'est déjà une tradition au lycée de Nîmes d'enseigner le tchèque ?

"Oui, cela remonte aux années 1920. C'est en l'honneur d'Ernest Denis que la section tchèque a été créée. Au début, il y avait des garçons, et depuis les années 1980, je crois, il y a uniquement des filles qui font leurs études là-bas."

As-tministr spravedlnostiu trouvé là-bas beaucoup d'étudiants qui s'intéressent à la langue tchèque?

"Il n'y en a pas beaucoup, mais il y en a quand même quelques uns qui s'intéressent au tchèque. Il y aussi un petit groupe d'avancés qui viennent au cours pour parler en tchèque. Il y a des cours pour des avancés, et il y a des cours pour les débutants. Il n'y pas beaucoup d'étudiants intéressés parce que le tchèque n'est pas très répandu."

Y a-t-il des étudiants qui s'intéressent aussi à la littérature tchèque?

"C'est individuel. Il faut dire que surtout parmi les enseignants il y a des connaisseurs qui s'intéressent à notre pays, qui savent beaucoup de choses sur la musique, sur Prague, etc. J'ai trouvé un connaisseur et grand amateur de la musique tchèque qui est en même temps mon élève."

Est-ce que tu peux partager aussi la vie des Français?

"La vie des Français est différente, parce que la France est un pays riche. Il y a de très belles villes, la nature est magnifique, etc. En ce qui concerne la richesse matérielle, c'est extraordinaire, mais je crois que nous avons une vie culturelle plus riche que les Français. Bien sûr, on ne peut pas comparer, on ne peut pas généraliser..."