Retour ambitieux des Misérables à Prague
Jean Valjean, Cosette, Gavroche... les héros des Misérables, roman de Victor Hugo le plus lu en République tchèque, comme dans le reste du monde, font de nouveau irruption à Prague.
Jean Valjean, Cosette, Gavroche... les héros des Misérables, roman de Victor Hugo le plus lu en République tchèque, comme dans le reste du monde, font de nouveau irruption à Prague. Présentée en première tchèque en 1992, au Théâtre pragois Na Vinohradech, la comédie musicale française fait sensation dans le pays : une oeuvre passionnante, jouée et chantée par des vedettes de la musique pop, un show dans le grand style, une bonne musique et des textes captivants, traduits en tchèque par le « roi des paroliers » Zdenek Borovec... Ici, c'est du jamais vu ! Le public pragois et les chanteurs, ils se croient tous à Broadway et prennent vite goût aux spectacles musicaux, aux opéras-rock. Les Misérables, avec plus de 60 000 spectateurs et un succès commercial retentissant, sont donc à l'origine d'une vague déferlante : Jesus Christ Superstar, Evita, Le Comte de Monte-Cristo, Hair, mais aussi, et la critique grince parfois des dents, Hamlet, Roméo et Juliette ou L'Ondine d'après Antonin Dvorak... Les comédies musicales s'enchaînent et les salles affichent complet. Première renouvelée donc des Misérables en version tchèque, les 16 et 17 septembre au Parc des expositions à Prague, en présence des célébrités tchèques, des représentants de la société de production britannique de Cameron Mackintosh et, bien sûr, du metteur en scène Petr Novotny, le père des Misérables anciens et actuels et aussi de Jesus Christ Superstar ou d'Evita. "Qu'est-ce que vous aimez dans les comédies musicales ?", lui a-t-on demandé dans la presse. "J'aime le fait que tout y est permis. La comédie musicale a effacé les frontières entre les styles différents : ce n'est ni le drame, ni l'opéra, ni le ballet, c'est un mélange de tout cela. Notre façon de travailler avec la langue, le mouvement et la musique est agréable et accessible pour le spectateur", a répondu Petr Novotny. Eh oui, les "nouveaux" Misérables font le plein, on le sait déjà, jusqu'à Noël.