Retour de Magdalena Kozena sur scène

Magdalena Kozena, photo: CTK
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Comme elle l'avait promis, la mezzo soprano tchèque Magdalena Kozena n'a pas quitté pour longtemps la scène musicale. Trois mois à peine après la naissance de son fils Jonas, elle est réapparue devant le public. Alena Gebertova.

Magdalena Kozena,  photo: CTK
Après une brève interruption de sa carrière, la maternité ayant été, depuis le mois de janvier, au coeur de ses préoccupations, Magdalena Kozena, 32 ans, est de retour. La semaine dernière, elle a donné un concert à Berlin. Et mercredi dernier, la chanteuse tchèque, que les photos montrent plus éblouissante que jamais, a donné un autre grand récital, à Londres, dans la salle Queen Elizabeth Hall. Magdalena Kozena s'est présentée à un public subjugué et criant bis, avec des chants lyriques, d'amour et populaires, de provenances tchèque, russe et française. Kozena, on le sait bien, est très connue et populaire en Grande-Bretagne. Le fait qu'en 2004, elle ait été plébiscitée par les lecteurs de la revue Gramophone Award Artiste de l'année en dit long.

L'agenda de la mezzo soprano tchèque s'annonce bien chargé dans les mois à venir. Comme elle l'a confié récemment au quotidien The Independant, elle envisage d'enregistrer une anthologie complète de chants tchèques. C'est aussi son intérêt pour la musique française qu'elle veut développer, intérêt dont elle avait déjà fait preuve en enregistrant un disque d'airs français qui a remporté un très joli succès. Une tournée européenne avec David Daniels, avec au programme des duos de Monteverdi et Händel, des rôles dans la Flûte enchantée à Modena et dans Don Giovanni à la Met de New-York, autant de projets parmi les plus proches pour la chanteuse. Le public tchèque, lui, apprécie que Magdalena Kozena revienne régulièrement dans son pays d'origine. Ainsi, dès fin juin, elle se présentera dans le cadre du festival Concentus Moraviae, à Kromeriz, en Moravie du Sud, et dans la ville de Krtiny, près de Brno, où elle est née. Ecoutons un extrait du dernier disque de Magdalena Kozena, Lamento, à propos duquel Le Monde avait écrit, lors de sa sortie, que c'était « une pure splendeur ».