Retour des Tchèques du Kazakhstan dans leur patrie d'origine
Le gouvernement vient d'accepter le projet du ministre de l'Intérieur, Ivan Langer, qui permettra à 170 originaires de Tchéquie vivant au Kazakhstan de revenir dans leur patrie.. Les raisons de cette migration et les conditions que trouveront ces Tchèques de l'étranger à leur arrivée.
Pourquoi la plupart des Tchèques du Kazakhstan désirent revenir dans leur patrie ? D'après Simon Panek, de l'association Clovek v tisni (L'homme en détresse), la principale raison est que ces citoyens du Kazakhstan faisaient partie de la population russophone. Aujourd'hui, les Kazakhs ont tendance à abandonner le russe pour leur propre langue, un certain nationalisme aidant, les autres ethnies rencontrent des problèmes : dans l'enseignement, sur le marché du travail. La sécurité n'est pas des meilleures non plus dans le pays. Du fait que les Tchèques du Kazakhstan ont tendance à vouloir regagner leur patrie, le gouvernement a décidé de le leur permettre dans le cadre d'un programme assisté. De 1994 à 2000, dans les sept cents personnes sont ainsi revenues en Tchéquie. On attend maintenant l'arrivée de 50 nouvelles familles, dont la plupart ont déjà des proches rentrés du Kazakhstan en Tchéquie. Elles bénéficieront immédiatement d'un permis de séjour permanent et de l'aide de l'Etat et des municipalités. Le coût de l'opération ? Réponse du Premier ministre sortant, Mirek Topolanek :
« Dans les années à venir, les dépenses ne dépasseront pas les cinquante millions de couronnes par an. Il existe un problème avec les personnes qui sont à la retraite. Elles ne pourront percevoir que le tarif de base qui n'est que de 2 500 couronnes par mois. Il sera donc nécessaire de leur verser une compensation pour que ces personnes bénéficient du revenu minimum garanti. »Certaines municipalités ont déjà offert leur aide, comme celle d'Olomouc qui recherche déjà un logement pour une famille de Tchèques du Kazakhstan. Les municipalités qui offriront des logements à ces familles recevront une subvention de l'Etat de plus d'un million et demi de couronnes pour le développement de leur fonds de logements et de leur infrastructure. Après le retour des 50 familles en question, il ne devrait plus y avoir de Tchèques au Kazakhstan.