Sortir de l’UE ? Une option envisagée par un conseiller de Václav Klaus
Après bien des péripéties, le président de la République tchèque, Václav Klaus, a fini par signer mardi le traité de Lisbonne, à contre-cœur. Le lendemain de cette signature, un de ses plus proches conseillers, Petr Hájek, parlait déjà de sortir de l’UE pour retrouver « la souveraineté désormais perdue du pays ».
« Ce changement, aujourd’hui et à l’avenir, légitime les efforts de ceux qui dans notre société ne sont pas indifférents à la question de l’existence de notre Etat-nation et qui ne veulent pas se satisfaire de ce résultat. »
Un appel à la lutte ? C’est en tout cas comme ça que l’a interprété l’un des collaborateurs du président, Ladislav Jakl, selon lequel cette phrase était la phrase clé de la déclaration de Václav Klaus, et qui a indiqué à la presse : « Le combat continue ».
Un autre collaborateur du président, Petr Hájek,l’un des rares avec M. Jakl à être régulièrement invité sur les plateaux de télévision pour relayer la voix de son maître, a été beaucoup plus explicite mercredi sur TV Prima. Petr Hájek a indiqué: « Nous avons perdu notre souveraineté et nous allons nous efforcer de la récupérer, par exemple en sortant de l’Union européenne ». Soulignant qu’il s’agissait de son interprétation personnelle de la déclaration de mardi faite par Václav Klaus, Petr Hájek a précisé :
« M. le président est résolument un des joueurs de notre réalité, et je pense que l’un des objectifs possibles d’après ce que j’ai compris de sa déclaration, est celui, extrême, d’une potentielle sortie de l’Union européenne. »
Pas de commentaires sur le sujet de la part de Václav Klaus, qui est en déplacement aux Etats-Unis.
sur le terrain de sa maison de campagne il a mis un écriteau indiquant qu’à cet endroit finissait le territoire de l’UE et commençait le territoire tchèque. Il a aussi mis en doute la version « officielle » des attentats du 11 septembre et l’existence d’Oussama Ben Laden. Plus récemment il a fait son « coming-out » créationniste en mettant également en doute dans son livre que l’homme descendait du singe.