Une faillite de la Grèce n’aurait que peu de conséquences directes sur l’économie tchèque
Une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro n’aurait que de faibles conséquences directes sur l’économie tchèque. Telle est la conclusion à laquelle est parvenu le gouvernement, ce mercredi, après avoir examiné le rapport traitant de la crise économique grecque.
Le rapport étudié ce mercredi par le cabinet prend en considération les investissements tchèques et les échanges commerciaux avec la Grèce. Selon le document en question, le volume de ceux-ci pourrait baisser de 20 à 30% en l’espace de deux à trois ans. « Du point de vue des conséquences directes, la République tchèque ne fera certainement pas partie des pays qui seront les plus touchés, essentiellement parce que nos créances sont minimales en comparaison avec d’autres Etats européens », a expliqué le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek. Selon lui, les problèmes de la Grèce peuvent avoir des retombées négatives sur la performance d’ensemble de l’économie européenne, dont la République tchèque est grandement dépendante.