Une faillite de la Grèce n’aurait que peu de conséquences directes sur l’économie tchèque

Photo: ČTK

Une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro n’aurait que de faibles conséquences directes sur l’économie tchèque. Telle est la conclusion à laquelle est parvenu le gouvernement, ce mercredi, après avoir examiné le rapport traitant de la crise économique grecque.

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e gouvernement dirigé par le social-démocrate Bohuslav Sobotka considère qu’une banqueroute de la Grèce et un passage de celle-ci à une autre monnaie que l’euro serait le pire scénario possible, et ce malgré les récentes déclarations du ministre des Finances. Lors de la conférence annuelle des diplomates économiques au ministère des Affaires étrangères, Andrej Babiš avait estimé qu’une faillite grecque contribuerait à rendre l’air plus respirable. « Je ne sais pas si vous savez que la Grèce a déjà fait banqueroute à quatre reprises ces deux cents dernières années, et je pense qu’elle devrait enfin faire banqueroute une cinquième fois », avait-t-il affirmé notamment.

Le rapport étudié ce mercredi par le cabinet prend en considération les investissements tchèques et les échanges commerciaux avec la Grèce. Selon le document en question, le volume de ceux-ci pourrait baisser de 20 à 30% en l’espace de deux à trois ans. « Du point de vue des conséquences directes, la République tchèque ne fera certainement pas partie des pays qui seront les plus touchés, essentiellement parce que nos créances sont minimales en comparaison avec d’autres Etats européens », a expliqué le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek. Selon lui, les problèmes de la Grèce peuvent avoir des retombées négatives sur la performance d’ensemble de l’économie européenne, dont la République tchèque est grandement dépendante.