Une nouvelle bavure policière lors des manifestations du 1er mai ?
L'affaire de Katerina Jacques, directrice de la section du Bureau gouvernemental en charge des droits de l'homme et de l'égalité des chances, qui a été brutalisée par la police, lors des manifestations du 1er mai à Prague, continue de faire couler beaucoup d'encre. Les réactions sont des plus diverses : de l'appel à la raison dans les agissements des forces de l'ordre, à l'appel à la démission du ministre de l'Intérieur dans les rangs de l'opposition de droite.
« Je ne peux vraiment pas répondre des actes de tous les policiers. Je n'en ai même pas le pouvoir. Je considère cette déclaration comme faisant partie de la bataille électorale. Je veux mener une enquête impartiale, car cela peut arriver à n'importe quelle force politique au pouvoir et on ne peut tirer de telles conséquences après chaque intervention des policiers. »
Le Premier ministre, Jiri Paroubek, a déclaré, quant à lui, que le policier avait été pris de folie et qu'il devrait immédiatement quitter les forces de l'odre. D'après les autorités policières, s'il s'avère que le policier est intervenu d'une manière inadéquate et a brutalisé Katerina Jacques sans raison fondée, sous les yeux en plus de ses collègues qui n'ont rien fait pour l'en empêcher, ce policier et ses collègues pourraient être suspendus et faire l'objet de sévères sanctions. Quel que soit le résultat de l'enquête en cours, cette bavure ne contribue pas à redorer le blason de la police.