Visite du président de la Chambre des députés du Luxembourg
Une importante délégation du Luxembourg dirigée par le Président de la Chambre des députés luxembourgeoise, Jean Spautz, s'est rendue en République tchèque. Vaclav Richter.
Jean Spautz s'est entretenu, entre autres, avec le Premier ministre, Milos Zeman et avec le Chef du Sénat, Petr Pithart, notamment sur l'intégration de la République tchèque à l'Union européenne. Lors d'une conférence de presse au Sénat tchèque, Jean Spautz a manifesté son soutien à l'intégration de la République tchèque et insisté sur les avantages de ce processus. Il a déclaré entre autres:
"Nous, en notre qualité de plus petit pays parmi les membres fondateurs de l'Union européenne et de l'OTAN, disposons d'une expérience de plus de 40 ans et sommes donc compétents pour dire que l'intégration à l'Union a été énormément profitable. Elle a permis non seulement un grand épanouissement du Luxembourg mais aussi le développement d'autres nouveaux pays membres comme le Portugal, l'Espagne et la Grèce. Ce sont des pays intégrés il n'y a pas longtemps, où l'on peut constater un progrès économique énorme."
Le Président du Parlement luxembourgeois a insisté sur l'utilité de la coopération régionale au sein de l'Union. Selon ses paroles, l'Union continue à s'élargir et avec les nouveaux pays elle aura près de 500 millions d'habitants. Dans cette situation, il serait difficile voire impossible de résoudre tous les problèmes spécifiques d'en haut et à un seul niveau. Il est donc important de soutenir la création d'organes de coopération régionale comme par exemple le Conseil inter-régional réunissant le Luxembourg, la Wallonie, la Sarre, la Lorraine, le Rhénanie, le Palatinat, mais aussi le Bénélux ou le groupe de Vysegrad qui réunit la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie. Et Jean Spautz de se féliciter des résultats du sommet de l'Union à Nice où l'on avait conjuré, d'après lui, l'hégémonie de quatre grands pays, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, et l'on a décidé que chaque pays membre aura, même dans l'avenir, son propre représentant au sein de la Commission européenne.