Voyage du Premier ministre tchèque en Slovaquie : Schengen et l'euro
Le chef du gouvernement tchèque, Mirek Topolanek, et son homologue slovaque, Robert Fico, ne sont pas les meilleurs amis. Pourtant, lors de la visite du Premier ministre tchèque à Bratislava, les différends n'ont pas été évoqués.
« Ce que nous entendons en provenance de certains pays membres de l'Union, surtout de la part des anciens membres, est inacceptable pour nous. Nous ne voyons aucune raison à ce que cela ait lieu en 2008 ou même 2009. »
La question de l'entrée de la Tchéquie et de la Slovaquie dans la zone euro a aussi été évoquée. La Tchéquie pense adopter l'euro plus tard que prévu, donc après 2010. La Slovaquie serait prête en 2009. Pourtant, les deux chefs de gouvernement sont d'accord : les critères de Maastricht devraient être valables pour tous. Alors que certains anciens membres ne les respectent pas toujours, ces critères sont des plus rigoureux pour les nouveaux membres. Mirek Topolanek à ce sujet :« La Slovaquie et la République tchèque représentent des économies qui accusent une croissance rapide, plus de 6 %, et elles sont très dynamiques. Pour cela, elles ont besoin d'une autre politique monétaire que celle qui se borne à fixer le cours d'une monnaie. »
Les deux Premiers ministres ont aussi exprimé une autre position commune : quels que soient les gouvernements, en Tchéquie ou en Slovaquie, les relations amicales et de bon voisinage doivent être conservées telles qu'elles le sont, à un niveau bien au-dessus du standard habituel.