A Bruxelles, Vladimir Spidla a présenté la position tchèque

Vladimir Spidla et Romano Prodi, photo: CTK

Avant le sommet européen de Bruxelles de ces vendredi et samedi 12 et 13 décembre, le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, se trouvait, ce mercredi, dans la capitale européenne. Il a profité de l'occasion pour rappeler la position de la République tchèque, tant par rapport au projet de Constitution qu'en matière d'intégration européenne.

Vladimir Spidla et Romano Prodi,  photo: CTK
A quelques heures de l'ouverture d'un sommet crucial pour l'adoption ou non du projet de Constitution européenne, le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a rappelé que son gouvernement considérait l'unification de l'Europe comme un processus « avantageux et indispensable » tant pour l'Europe elle-même que pour la République tchèque. Au cours d'une conférence à l'Institut Royal des Relations Internationales, le chef du cabinet tchèque, qui qualifie la Constitution d' « avancée positive », a estimé que le sens du sommet serait de « trouver un terrain d'entente optimal entre les pays membres et entre les institutions supranationales de l'Union ». La délégation tchèque, déterminée à jouer un rôle « actif et constructif », est donc prête à « déployer les efforts nécessaires pour parvenir à un équilibre », car, toujours selon Vladimir Spidla, « une Europe à deux vitesses n'est dans l'intérêt d'aucun pays européen ». Si la position tchèque s'avère donc plutôt flexible, elle ne fléchira pas sur les principes d'égalité de droits et la parité entre tous les Etats membres au sein des institutions de la future Union européenne.

Le Premier ministre tchèque s'est également entretenu avec le président de la Commission européenne, Romano Prodi. La nomination du premier euro-commissaire tchèque a été le thème principal de leurs conversations. Sans qu'aucun nom n'ait été évoqué, Vladimir Spidla a fait part de l'intérêt de la Tchéquie pour le développement régional ou les transports.

Enfin, un déjeuner-débat avec les vingt commissaires de la Commission européenne était également inscrit au programme de la journée bruxelloise de Vladimir Spidla. Les problèmes qui accompagnent la dernière phase de l'adhésion de la République tchèque à l'Union européenne y ont été abordés. Mais à en juger d'après les pronostics du Premier ministre, qui voit la Tchéquie faire partie des trois pays les plus développés d'Europe d'ici 15 ans, c'est, semble-t-il, avec confiance et optimisme que la République tchèque aborde le décisif virage européen.