A la veille du Championnat du monde de hockey sur glace

Photo: CTK

Sacrée l'année dernière à Vienne, la République tchèque remet en jeu son titre de championne du monde de hockey sur glace. Vendredi soir, à Riga, pour son premier match dans le tournoi face à la Lettonie, c'est une jeune équipe inexpérimentée qui a entamé le tournoi avec pour objectif de décrocher une médaille.

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Pour la première fois depuis bien longtemps, les médias tchèques n'attendent pas une victoire finale de leur équipe au moment de l'ouverture du 70e Mondial de hockey. Plus étonnant encore, l'événement, coincé entre des Jeux olympiques d'hiver de Turin et la prochaine Coupe du monde de football, n'en est finalement presque pas un. Certes, la Télévision publique s'apprête à retransmettre en direct des dizaines de matches et les journaux publient des suppléments spéciaux, mais c'est comme si le coeur n'y était pas vraiment. La faute à une campagne olympique qui, malgré la médaille de bronze, a été plutôt décevante pour les Tchèques, mais aussi à une équipe en pleine reconstructioon dans laquelle figurent pas moins de quinze joueurs n'ayant jamais participé à un Mondial ! Un chiffre forcément surprenant et à vrai dire guère rassurant lorsque l'on sait que le tournoi, à la différence de la plupart des autres sports collectifs, se déroule chaque fin de saison. Autre preuve que la perspective d'un douzième titre de champion du monde ne motive pas tout le monde, un grand nombre des joueurs vedettes évoluant dans la prestigieuse ligue nord-américaine NHL ont, pour différentes raisons plus ou moins fondées, décliné l'invitation du sélectionneur Alois Hadamczik. Ce dernier, contraint par la force des choses, profite donc de l'occasion pour procéder à un renouvellement de génération. Conscients de tout cela, les Tchèques se veulent donc prudents et estiment qu'une place en demi-finale serait déjà un résultat encourageant pour l'avenir.