Les Français se tiennent sur leurs réserves, quant à l'élargissement des l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale, une constatation de Pavel Fischer, directeur de la section politique du Bureau présidentiel, lors d'un colloque à l'Assemblée nationale française, à Paris. Pourquoi les Français évitent-ils de parler de l'élargissement de l'Union européenne. Une question pour Pierre Moscovici, qui a visité Prague cette semaine.
Les Français se tiennent sur leurs réserves, quant à l'élargissement des l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale, une constatation de Pavel Fischer, directeur de la section politique du Bureau présidentiel, lors d'un colloque à l'Assemblée nationale française, à Paris. Pourquoi les Français évitent-ils de parler de l'élargissement de l'Union européenne. Une question pour Pierre Moscovici, qui a visité Prague cette semaine.
Pierre Moscovici
« Il y a un effort pédagogique à faire parce que les Français, ainsi que la majorité des citoyens des pays membres de l'Union européenne ne savent par quand sera cet élargissement et quels pays il concernera. C'est donc une petite minorité qui se prononce et à l'intérieur de celle-ci il y a des gens qui hésitent parce qu'ils craignent que l'élargissement remette en cause leur nation, leurs intérêts ou la politique agricole commune... Mais en même temps quand ont pose la question de façon différente, quand on demande aux Français est-ce que vous souhaitez qu' un jour la Pologne ou la République tchèque, qui sont des pays extrémement chers à notre coeur, adhèrent à l'Union européenne, la réponse cette fois-ci est oui. Je crois que le grand débat sur l'avenir de l'UE que nous avons à conduire maintenant à l'an 2004 va aussi servir à cela. Je suis très confiant qu'il y aura des députés tchèques dans le Parlement européen qui sera élu en juin 2004, Parlement qui sera le-nôtre, qui sera le premier Parlement de l'Europe réunifiée. »
