A quand le traité entre le Vatican et l'Etat tchèque ?
Les péripéties entre le Vatican et la République tchèque présentent un feuilleton à n'en plus finir.
Aujourd'hui, la volonté de la représentation politique tchèque de faire avancer les choses n'a guère changé. En plus, une nouvelle voix s'est jointe à l'unisson des opposants à l'accord entre le Vatican et l'Etat tchèque, celle du président Vaclav Klaus. « Impossible de conclure l'accord dans sa version actuelle », écrit-il dans une lette adressée au chef de la diplomatie, Cyril Svoboda, et au chef du cabinet, Vladimir Spidla, car « il énumère ce que la Tchéquie offre au Saint-Siège sans mentionner ce qui est offert dans le sens inverse, donc à la Tchéquie ».
Compte tenu du climat actuel, Svoboda et Spidla pensent qu'il est préférable d'attendre et de ne pas soumettre le traité, de nouveau, au Parlement. L'Eglise catholique, elle, ne commente ni les propos du Président Klaus, ni la décision des politiciens tchèques.
La récente démarche de Vaclav Klaus va-t-elle augmenter encore davantage sa cote dans le pays, une grande partie des Tchèques prêtant volontairement oreille à tout ce qui va contre l'Eglise catholique ? C'est possible. Ce qui est certain, en revanche, c'est que la Tchéquie, moins de trois mois avant l'élargissement de l'UE, demeure l'un des derniers pays européens à ne pas avoir su régler ses relations avec le Saint-Siège.