Abandon des filières techniques, déficit de vocations… Les artisans manquent en République tchèque aussi
Comme de nombreux autres pays en Europe, la République tchèque est, elle aussi, confrontée à une pénurie d’artisans dans le secteur du bâtiment. Actuellement, la demande la plus forte concerne les maçons, électriciens, menuisiers et plombiers. Une des conséquences de cette situation est l’augmentation des tarifs horaires, en moyenne de 25 % sur l’ensemble des deux dernières années.
Autre problème : l’augmentation de l’âge moyen des personnes travaillant dans le bâtiment. Selon une étude menée par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), la République tchèque se distingue par son important taux d’activité économique des personnes âgées de plus de 50 ans. Chez les hommes, nombre d’entre eux sont des artisans.
Toutefois, les choses tendent à évoluer quelque peu avec une renaissance – encore toute relative – des écoles et centres d’apprentissage, qu’il s’agisse des jeunes à leur sortie du collège ou de la requalification de candidats plus âgés. La réintroduction d’ateliers pratiques dans les écoles d’enseignement général est également envisagée, entre autres raisons pour améliorer le savoir-faire technique au sein de la population, et ce alors que la demande de travaux auprès des artisans a augmenté de plus de la moitié ces trois dernières années.